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Par ailleurs et en dépit de la conjoncture mondiale peu rassurante, le Groupe affiche un total consolidé dépassant la barre des 150 milliards de dirhams, un PNB consolidé s’inscrivant en hausse de 41% à plus de 6 milliards de dirhams et un résultat net Groupe de 46% à 1,4 milliard de dirhams.
Le bilan de l’exercice 2008 montre aussi que BMCE Bank SA entreprend des actions multidimensionnelles pour asseoir une croissance pérenne de ses revenus grâce à des sources diversifiées: dans la Retail Bank, les métiers para-bancaires (crédit à la consommation, bail, factoring), dans les métiers de banque d’affaires, quelles que soient les péripéties qu’elles ont traversées au Maroc et à l’étranger.
Le bilan relève que l’investissement réalisé en 2007 dans la Holding Bank Of Africa (BOA) dans laquelle BMCE détient 42% de participation a permis de générer, en 2008, 13% du revenu net part du Groupe (RNPG). La contribution de BOA et celles du Mali et la Congolaise des banques, ont pu compenser l’effort très significatif d’investissements et les charges engagées pour le parachèvement de la plateforme européenne du Groupe BMCE Bank qu’est MédiCapital Bank-Londres et Paris. Lors de la conférence de présentation des résultats de ce Groupe, il a été annoncé que 2009 sera l’année de départ réel pour cette banque qui a réalisé un chiffre d’affaires de 27% par rapport à 2007 en dépit de la crise financière qui secoue l’Europe. Non seulement, qu’elle a amélioré sensiblement son chiffre d’affaires, mais elle s’active elle-même à créer des plateformes en Afrique grâce à une stratégie d’envergure. C’est d’ailleurs, l’unique plateforme dédiée à l’Afrique à partir de Londres sachant qu’elle opère dans un marché très difficile et que les autorités anglaises exigent d’elle un ratio de solvabilité de 16%.
S’agissant des activités boursières, les dirigeants de cette banque ont signalé que leur Groupe est bien positionné sur le marché boursier ainsi qu’en ce qui se rapporte à leur portefeuille de participation dans des entreprises marocaines et étrangères. De ce fait, ces activités boursières constituent un paramètre important du baromètre de la santé et de la solidité du Groupe.
A noter que le programme de rachats est l’unique action menée par la société de Bourse affiliée au Groupe pour le compte de BMCE Bank.
En rapport avec la crise financière, les analystes et dirigeants du Groupe BMCE Bank estiment que les banques marocaines lèvent très peu de capitaux pour financer des actifs. C’est, d’ailleurs ce qui a protégé, d’après eux, le système financier marocain. De plus, le capital étranger investi dans la Bourse des valeurs de Casablanca est limité à 6% alors que le régime de change et ses restrictions ont été salvateurs. L’examen des chiffres d’affaires de l’exercice 2008 révèle que BMCE Bank SA a subi l’impact des contre-performances boursières enregistrées au Maroc et en Europe sur ses participations, ainsi que la dépréciation de la livre sterling. Ce sont concrètement plus de 461 millions de dirhams de provisions qui ont été dotés à cet effet, ce qui a diminué le résultat net de la Banque à hauteur de 301 millions de dirhams.
Au Maroc, l’impact d’un marché boursier erratique et incertain, a pesé sur les charges de BMCE Bank à travers les 157 millions de dirhams de provisions constituées sur la dépréciation des titres BMCE détenus en propre.
Cependant, les programmes successifs d’autocontrôle approuvés par les assemblées d’actionnaires ont permis de corriger la volatilité de ce titre très liquide. En outre, depuis novembre 2002, date de lancement du premier programme de rachat, c’est plus d’un milliard de dirhams de plus-value qui s’est ajouté aux revenus de BMCE Bank SA. A signaler que le développement de la bancarisation s’effectue à un rythme élevé. En quatre exercices (2005-2008), la banque a ouvert davantage d’agences(270) qu’en 45 ans pour atteindre aujourd’hui un effectif de plus de 500 agences. C’est ce qui explique d’ailleurs que cette banque gère actuellement environ 2 millions de clients ou encore les dépôts qui affichent un gain de 2,7 milliards de dirhams, soit une progression de 35% d’une année à l’autre.