-
Le Maroc invité d'honneur de la 18e édition du prix Al Burda à Abou Dhabi
-
SAR la Princesse Lalla Hasnaa et S.E. Sheikha Sara Bint Hamad Al-Thani président à Doha le "Tbourida Show"
-
Des chercheurs se penchent sur les défis de la langue arabe à l'ère du numérique et de l'IA
-
Au SILEJ, la SNRT relaie ses émissions de débat politique auprès des jeunes
Et en attendant toujours le Palmarès de cette édition, des rumeurs persistantes affleurent ici et là, plaçant plusieurs films en pole position. On parle ainsi beaucoup du «Ruban blanc» de Michael Haneke, « du Temps qu’il reste» d’Elia Suleiman et d’«Un Prophète» de Jacques Audiard. Avec à chaque fois un bémol : une Palme d’Or pour Michael Haneke marquerait le triomphe d’un cinéma austère et jetterait des soupçons de copinage sur la présidente du Jury Isabelle Huppert (qui reçut le Prix d’interprétation féminine en 2001 grâce à La Pianiste de...Michael Haneke); une Palme pour Elia Suleiman serait interprétée par certains comme une marque d’engagement pro-palestinien; et une Palme pour Jacques Audiard offrirait une deuxième victoire française en deux ans (après Entre les murs en 2008), ce qui ne manquerait pas de faire jaser. Du coup, quelques outsiders tiennent la corde. On parle de Fish Tank d’Andrea Arnold, de Vincere de Marco Bellocchio, des Herbes folles d’Alain Resnais ou d’Antichrist de Lars von Trier, qui n’aurait visiblement pas que des détracteurs au sein du jury. Cette poignée de films devrait également être concernée par les prix d’interprétation. Côté masculin, Tahar Rahim se voit toujours régulièrement cité pour Un Prophète. Côté féminin, Charlotte Gainsbourg dans Antichrist, Katie Jarvis dans Fish Tank ou Giovanna Mezzogiorno dans Vincere sont pressenties. Mais, des surprises devraient être vraisemblablement au rendez-vous.