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Après une saison des plus catastrophiques qui a mené l’équipe à la relégation chez les amateurs, l’assemblée générale avait rejeté le rapport financier et désigné une commission provisoire qui devrait préparer les adhésions pour une véritable assemblée générale et partant œuvrer pour le retour du club en seconde division. Mais, ce comité provisoire élu en assemblée extraordinaire avait aussi pour mission essentielle de procéder à un audit concernant le rapport financier qui est truffé de plusieurs « trous noirs » et qui a été rejeté à l’unanimité par l’assemblée générale. Il n’en fut rien ! Plusieurs semaines se sont écoulées et il semble qu’on voudrait étouffer un énième scandale au sein de ce pauvre Chabab toujours victime de ses gestionnaires. A Khénifra, le club fanion du tout Zayane est un tremplin pour s’enrichir ou un cheval de bataille à l’approche des élections. Contactés par «Libé», les nouveaux gestionnaires du CAK ont confirmé que l’ancien président et son trésorier refusent toujours une passation des pouvoirs. Or, ce qui a été demandé par l’AG, ce n’est pas une passation mais un audit diligenté par un organisme spécialisé et neutre pour déterminer les irrégularités et les lacunes avant de passer à un autre stade juridique. Il ne faut pas non plus oublier le comportement passif voire complice des autorités compétentes de tutelle ou autres qui ont la responsabilité de protéger les deniers publics. L’argent du CAK provient du comité directeur et des conseils élus, il est donc nécessaire que les autorités locales et judiciaires interviennent au cas où le comité provisoire installé ne serait pas en mesure de prendre l’initiative pour diverses raisons. Il se trouve justement que plusieurs membres de ce comité provisoire sont des élus et des politiques qui ont des visées électoralistes et pourraient éventuellement faire taire le scandale. Ce qui a fait dire à un observateur avisé : «Il est temps de déclarer la ville comme la capitale de l’impunité. » De scandale en scandale et de dilapidation en dilapidation, il s’avère qu’à Khénifra, on peut détourner ou dilapider les deniers publics ou associatifs avec la complicité de ceux qui sont censés protéger cet argent public .C’est navrant ! La presse locale et quelques organisations de la société civile ont beau protester contre ces irrégularités, les choses ne font qu’empirer. Le même observateur confie : «Seule une initiative Royale semblable à celle d’Al Hoceima et Tétouan pourrait arrêter l’hémorragie à Khénifra».