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Lors d'un débat du CDH en plénière sur les situations qui requièrent son attention, le Comité international pour le respect de la Charte africaine des droits de l'Homme (CIRAC) et l'Agence internationale pour le développement (AIDE) ont demandé au Conseil d'oeuvrer à «établir les faits» au sujet des exactions commises par les séparatistes.
Cette séance a été marquée par un témoignage de l'ancien détenu dans les camps de Tindouf (sud de l'Algérie), Abdallah Lamani, qui a raconté le drame qu'il a vécu durant une vingtaine d'années depuis son enlèvement en 1980.
«Mon calvaire a commencé le 20 août de cette année-là quand l'autocar où je voyageais fut attaqué par un groupe d'hommes armés du Polisario dans la région de Tata, à des centaines de kilomètres de la zone du conflit», se souvient-il.
M. Lamani indique qu'il a été enlevé ainsi que sept autres personnes avant d'être livrés aux soldats algériens au niveau du poste frontalier de Markala «où nous avons subi les premiers interrogatoires et, bien évidement, les premiers châtiments».
Il dit avoir été transféré quelques jours après au tristement célèbre centre de détention «Rabouni», à 20 km au sud de Tindouf. «Dans ce bagne, j'ai passé 8.400 jours et j'ai connu environ 2.400 détenus marocains», ajoute-t-il non sans émotion.
L'avocat espagnol Agustin Fernandez de la Cruz, membre de l'ONG AIDE, a plaidé de son côté la cause de la jeune Khadijatou Mohmud Mohamed, victime de viol commis par un haut responsable du Polisario, à savoir le dénommé Brahim Ghali, actuel représentant à Alger des séparatistes.
La victime, née dans les campements de Tindouf, assure avoir subi des actes de «harcèlement et d'agression sexuelle» lorsqu'elle s'était présentée à Alger pour demander un visa d'entrée en Espagne.
Khadijatou qui vit actuellement à Séville (sud de l'Espagne) travaillait au «service de protocole» du Polisario au moment de son agression en 2010 dans la capitale algérienne.
S'exprimant à cette occasion, son avocat a appelé le CDH à prendre «les mesures nécessaires pour faire connaître toutes la vérité et pour que cesse une fois pour toute l'impunité dont jouissent les auteurs de ces violations».
Au cours de cette même réunion, l'ONG Ocaproce International a appelé le Conseil à «agir le plus rapidement possible pour mettre un terme à la situation tragique qu'endurent des milliers de personnes» au sud de l'Algérie.
«Nous sommes-là pour implorer tous ceux qui s'intéressent au sort de ces populations de tout faire pour qu'elles puissent recouvrer leur liberté et rejoindre leurs familles», a lancé la militante sahraouie, Maimouna Essayed, membre de cette association.
Les trois ONG ont également lancé un appel aux instances concernées de l'ONU à œuvrer pour la création d'une commission internationale chargée d'enquêter sur les différents cas de violation révélés, y compris dans le centre de détention de Rabouni.