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Les raisons de ce report n’ont pas été précisées.
“Aucune visite en Irak n’est prévue dans l’emploi du temps du président”, a indiqué à l’AFP l’un des proches collaborateurs de M. Abbas, Saëb Erakat.
La visite avait été annoncée plus tôt par la radio officielle palestinienne. Elle aurait été la première d’un dirigeant palestinien en Irak depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003 dans la foulée de l’entrée des forces américaines à Bagdad. Le défunt chef historique des Palestiniens Yasser Arafat fut l’un des rares dirigeants arabes à soutenir Saddam Hussein lors de l’invasion irakienne du Koweït en 1990.
Très populaire dans les territoires palestiniens, Saddam Hussein, exécuté en décembre 2006, accordait une aide financière aux familles des “martyrs” palestiniens et à celles d’auteurs d’attentats suicide anti-israéliens. Il était devenu un héros aux yeux des Palestiniens pour avoir tiré des missiles sur Israël pendant la guerre du Golfe en 1991.
M. Abbas avait dépêché en février 2007 un émissaire à Bagdad après avoir dénoncé les “crimes barbares” dont sont victimes les réfugiés palestiniens en Irak. Des centaines de Palestiniens ont été tués ou sont portés disparus depuis le renversement de Saddam Hussein, selon des chiffres officiels palestiniens.
Avant l’invasion américaine de mars 2003, quelque 34.000 Palestiniens vivaient en Irak, où ils bénéficiaient de nombreux privilèges sous le régime de Saddam Hussein. Depuis sa chute, les Palestiniens, tenus en haute suspicion notamment par les milices chiites, sont victimes de nombreuses exactions.
Dans un rapport publié en septembre 2007 l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International avait dénoncé les “mauvais traitements flagrants” dont sont victimes les milliers de réfugiés palestiniens en Irak, lançant un appel tous azimuts pour protéger cette population.