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L’équipe nationale devra se contenter de la petite finale samedi à Marrakech contre le vaincu de la demi-finale qui devait se jouer hier entre le Nigeria et la Tunisie.
Une défaite sans surprise de l’équipe du Maroc qui participe pour la première fois aux phases finales d’un Championnat d’Afrique des cadets dont c’est la dixième édition. Il a fallu donc ramener cette compétition au pays pour que l’équipe nationale fasse partie des huit sélections nanties du continent. Un merci au passage aux fédéraux qui ont réussi à s’adjuger l’organisation de ce CHAN des jeunes, avec toutes les largesses qui s’accordent au pays hôte. A commencer par un tirage au sort « maison » ou clément qui a permis à l’équipe d’Abdellah Al Idrissi d’hériter d’une poule au premier tour plus que jouable. Des adversaires de la trempe du Gabon, du Botswana et de la Tunisie dans les cordes, alors que le groupe «B» renfermait de sacrées pointures de la trempe de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana, en plus du Congo.
Un premier tour à la portée qui a débouché sur une qualification de l’équipe du Maroc, ainsi que les trois autres demi-finalistes, à la Coupe du monde FIFA de la catégorie qui aura lieu en octobre et novembre prochains aux Emirats Arabes Unis.
Au Mondial donc, il faudrait s’attendre à tout et le pire serait le scénario fort probable. Car l’on s’entête à vouloir trouver des explications les plus simples pour justifier cette déroute. Aussitôt l’élimination officialisée, d’aucuns sont allés plus vite que la musique pour mettre tout sur le dos de la formation. Ils ont oublié apparemment que ces jeunes sont encore en formation, d’autant plus qu’ils sont des pensionnaires de clubs européens où la formation est de haut niveau. En tout cas bien meilleure que celle professée du côté du continent africain.
Il n’y a pas que le facteur formation, il faudrait crever pour de bon l’abcès et chercher d’autres raisons rationnelles qui pourraient expliquer ces déroutes en continu. A commencer par savoir sa juste valeur et cesser d’induire les gens en erreur en tonnant à tort qu’on est une nation des sports. Loin s’en faut, avec un nombre réduit de licenciés-pratiquants, ce n’est pas demain l’embellie.
A propos du suivi des joueurs, il y a du faux dans les dires qui avancent que les jeunes crampons sont délaissés au fil de leur parcours. A titre d’exemple, l’on peut prendre le cas des internationaux qui avaient disputé le Mondial juniors en 2005 et avaient atteint le dernier carré. Lesdits joueurs, tels que Iajour, Mssassi, Amrani, Bourkadi, Rabeh, Benjelloun … sont encore en activité, des joueurs de qualité moyenne, bien loin d’être des lumières oubliées par l’équipe nationale première.
Bref, la défaite du Onze national des cadets sous le regard du président de la CAF, Issa Hayatou, devrait susciter quelques inquiétudes chez celui-ci. En confiant l’organisation de la CAN 2015 au Maroc, le patron du football africain, qui sait bien que la réussite de cette manifestation dépend de la performance du pays hôte appelé au moins à dépasser le tour inaugural, devrait se dire qu’il faudrait plus qu’un tirage au sort maison en faveur du team marocain. Pourquoi pas un groupe à deux où les deux premiers sont qualifiés !