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La présentation a été assurée par l’écrivain, critique et chercheur Lahbib Daim Rabbi, et ce dans le cadre des activités de l'Union des écrivains du Maroc. C’est un livre dans lequel il regroupe tous les articles qu’il avait écrits en trente ans (de 1981 à 2011) sur sa ville et la ville d’Azemmour où il a longtemps vécu.
Des articles et des études qui embrassent des domaines d’activités artistiques et culturelles (théâtre, cinéma, musique, arts plastiques..) et qui ont été publiés dans différents journaux nationaux et arabes. En outre, on y trouve plus de 300 photos, qui montrent un grand nombre de personnalités doukkalies ou non dans le monde de la création et qui ont marqué la scène culturelle et artistique locale et nationale par leurs travaux et participations. On trouve, en outre, dans le livre des photos de monuments et de bâtisses patrimoniaux qui ont disparu telles les salles de cinéma, ou ceux qui existent encore mais qui ont besoin d’être rénovés, notamment le théâtre municipal.
Ainsi, ce livre fonctionne-t-il comme un document riche d’informations, illustrations imagées ou écrites. Il donne un large aperçu sur l’action culturelle et artistique de la capitale des Doukkala et son centre urbain durant trente ans.
Le chercheur et l’écrivain Habib Daim Rabbi dit dans sa présentation consacrée au livre : «Si les éléments formant ce livre paraissent variés et nombreux, ils s’assemblent néanmoins et se coltinent une passion intitulée El Jadida. Des sujets divers mais l’objet unique est l’amour de cette ville. Pamphlets, récits, interviews, portraits, polémiques, notes de lecture, manifestes, suivis d’activités, concernant le cinéma, le théâtre, les arts plastiques, la littérature, la vie publique et l’activité culturelle en général. Tout cela écrit dans et pour cet espace attirant. L’écriture, à travers trois décennies, a vu l’urbanisme se métamorphoser et les amis se disperser. Ceux qui ont vogué ailleurs et ceux qui ont changé de conviction et de situations, ceux qui sont morts et ceux qui attendent leur tour alors que Khalid El Khodari, lui n’a subi aucun changement».
«El Jadida entre cœur et plume» est un ouvrage, charmant, singulier, et pourtant difficile à classer. Il n’est autre qu’une preuve irréfutable d’amour, un inventaire de la dynamique d’une ville au cours des trente dernières années. Il donne libre cours à une description tantôt directe tantôt métaphorique. Cet ouvrage se veut être une histoire d’El Jadida, mais à travers les traces des créateurs luttant contre l’oubli. A cet effet, il consulte des livres et des documents. Il fait usage de petites lettres dans l’espoir de les voir prendre du volume et englober souhaits et rêves. Tout le charme de cet ouvrage émane de cette harmonieuse diversité des sujets, et du dessein convoité, de façon spontanée, directe et sans fioritures.