Une trop déplorable caricature de cette pauvre unité arabe tant chantée, que celle servie au lendemain d’un duel sportif, en principe, disputé en trois manches, la dernière ayant consacré le Onze algérien pour la participation au prochain Mondial. Mais la guerre des ondes, les speechs et les discours de responsables irresponsables, démagogues indécrottables, plutôt, a continué de plus belle. On est passé de l’insulte la plus abjecte à la menace la plus déterminée, voire à de la franche agression. Heureusement, s’est-on surpris à murmurer, que « les deux pays frères » n’ont pas de frontières communes. Cette demi-finale de la CAN angolaise attendue pour demain est bien évidemment à apprécier au même titre que l’autre devant opposer le Nigeria au Ghana. C’est-à-dire sur un registre strictement sportif. Et que l’on nous épargne ces supplications invoquant Dieu et ses Saints qui, on ne pour sait quelle raison, devraient être du côté de telle ou telle autre équipe. Ou, pire encore, ces « Wa Bouteflikah ! » ou « Wa Moubarakah ! », en guise d’invocation aussi intéressée qu’obséquieuse, comme si c’étaient ces deux chefs d’Etat qui se consumaient sur le terrain en lieu et place des Bouguerra, Belhaj, Matmour, A. Hassan, Zidan, Gedou ou encore Saâdane et Chehata…
Trêve de stupidité et de bêtise donc.
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