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Une analyse des mémorandums des partis faite à la lumière des doléances du «Printemps féminin pour la démocratie et l’égalité» a été présentée à l’assistance. Il est à préciser que seuls 11 partis sont concernés par ladite analyse. Il en ressort et d’une façon générale que la définition de la discrimination n’a pas été rapportée par lesdits mémorandums. A quelques exceptions près, nulle mention n’a été faite non plus de la lutte contre la violence à l’égard des femmes ni de la responsabilité de l’Etat pour instaurer l’égalité entre les genres. Dans un autre registre, la référence d’une manière systématique aux femmes et aux hommes, n’a pas été évoquée. Quant à la criminalisation de la discrimination, seul un parti y a fait référence.
Par contre seul un parti s’est illustré en décrétant que les droits de l’Homme tels que reconnus sur le plan international et l’égalité entre les sexes constituent des principes qui n’admettent aucune révision.
Après cet exposé et afin d’enrichir le débat, la parole a été donnée aux représentants des partis politiques et des associations. Pour Madame Salwa Karkri Belkeziz, parlementaire USFP, rendez -vous doit être pris avec les partis, dans les jours à venir afin d’accorder les violons et propose que dans les Conseils nommés la représentativité des femmes soit de 30%.
Madame Amina Lamrini, quant à elle, insiste sur l’opportunité décisive et cruciale que représente la révision de la Constitution. A cet effet, les partis politiques doivent faire du principe l’égalité des droits de la femme «l’indicateur de la démocratie» et le porter haut lors des négociations . Il ne doit souffrir d’aucune concession. Encore faut-il constitutionnaliser l’effectivité desdits droits et instaurer des mécanismes pour la non-discrimination.
Par ailleurs, Madame Taytay du RNI aurait souhaité que les associations travaillent en étroite collaboration avec le Forum des femmes parlementaires. Elle déplore également l’insuffisance de la représentativité des femmes dans les bureaux politiques et commissions centrales des partis.
Constitutionnaliser les droits civils est une condition sine qua non pour réaliser l’égalité des droits, appeler à la levée des réserves sur la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, constitutionnaliser toute forme de discrimination directe ou indirecte, instaurer des mesures positives, adopter une spécificité de langue en s’adressant aux hommes ou aux femmes, présenter «des mémorandums de rattrapage», le cas échéant, tels sont les points relevés par les autres intervenants.
Le temps presse et la date butoir pour la présentation du projet de la nouvelle Constitution approche. Un autre défi, non des moindres, est à relever : celui de ne concéder sur aucun des droits se rapportant aux femmes et d’en proposer d’autres si le besoin s’en ressent.