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Quatre mois après le naufrage de Maputo, au dernier tour aller des qualifications, que reste-t-il de l’ère Eric Gerets au Maroc? Le souvenir d’une polémique sur le salaire du technicien belge, une CAN-2012 ratée, et ce match catastrophique au Mozambique, perdu 2 à 0, face à la 107e nation mondiale.
Après cette débâcle, Gerets a été débarqué et remplacé par un entraîneur du cru, Rachid Taoussi. Ancien adjoint du Français Henri Michel dans les années 90, il avait alors réussi l’improbable, ses nouvelles troupes renversant la tendance face aux Mozambicains (4-0) dans un stade de Marrakech en liesse.
Depuis, l’euphorie est retombée: en matches de préparation, le Maroc n’a pas brillé, s’inclinant notamment à domicile face au Togo (0-1).
Echaudés, qui plus est, par les échecs à répétition au premier tour (2006, 2008, 2012), les Lions de l’Atlas font profil bas, même si le tirage au sort leur a réservé un groupe à leur portée avec l’Afrique du Sud, certes, mais aussi le Cap-Vert et l’Angola, premier adversaire samedi à Johannesbourg.
“Je suis optimiste. Mais il faut en même temps garder les pieds sur terre, être réaliste”, martèle Rachid Taoussi.
Ce meneur d’hommes a choisi de se passer de plusieurs stars: l’attaquant Marouane Chamakh, peu en vue en Angleterre, et Adil Taarabt, le milieu de QPR (1re div. anglaise), qui aurait réclamé une place de titulaire.
Un ultimatum qui n’est pas le genre de la maison, fait valoir Karim Dronet, animateur de l’émission de radio “Atlantic Football Club”.
Belhanda blessé
A contrario, Taoussi a privilégié une ossature locale, avec huit joueurs du championnat marocain encadrés par quelques “européens”, dont le défenseur d’Udinese (ITA) Mehdi Benatia, et les attaquants Abdelaziz Barrada (Getafe/ESP) et Youssef El Arabi (Grenade/ESP).
Champion de France en titre avec Montpellier, Younès Belhanda, est aussi de ceux-là. Mais, blessé aux adducteurs à l’entraînement, il est incertain.
La jeunesse de cette formation est-elle par ailleurs un handicap?
“Des joueurs qui n’ont jamais participé à une Coupe (...) peuvent exploser, vouloir démontrer qu’ils méritent d’être là. Ce sont les mots que je vais utiliser pour les motiver”, rétorque le technicien marocain, qui demandera à ses joueurs de “faire mieux que les années précédentes”.
“Nous avons une forte volonté de revaloriser l’image du football national après plusieurs déceptions”, confirme Barrada.
Mais au-delà des quarts, la presse marocaine ne masque pas ses doutes.
“Les qualités individuelles sont là, mais je ne vois pas encore d’ossature. C’est une équipe en préparation”, juge Karim Dronet.
Pour trouver trace d’une plus haute ambition, il faut regarder vers 2015.
“C’est une Coupe d’Afrique qui se déroulera chez nous, on sera quasiment obligé de la remporter”, a reconnu le sélectionneur-adjoint Walid Regragui.
Le Maroc n’a, à ce jour, gagné qu’une CAN, en 1976 en Ethiopie.