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Le ministre palestinien des Waqf salue le rôle de premier plan de SM le Roi dans la résilience du peuple palestinien
Mieux, il ne serait nullement exagéré d’affirmer que nous sommes aujourd’hui face à une action quasi-structurée pour saboter le projet d’une société moderniste et démocratique telle que nous l’avons toujours pensée et telle que nous l’avons toujours annoncée. Au point que l’on serait tenté d’avancer que la scène politique actuelle serait régie par une distribution de rôles.
C’est ainsi que, de par notre devoir, notre sens du nationalisme et la noblesse de notre action politique –il est d’ailleurs du droit de notre peuple qui a tant nourri espoir et attente- nous reconnaissons l’existence d’une crise politique dont la solution exige une volonté affirmée pour l’accomplissement des réformes politiques et constitutionnelles qui ne peuvent plus souffrir d’aucun report. Dans la conjoncture politique actuelle, la mission principale et urgente consiste en la réhabilitation de l’action politique qui se doit de retrouver toute sa noblesse.
Pour ce faire, nous jugeons, aujourd’hui, qu’il est de notre devoir, de par notre patriotisme, la noblesse de notre action politique et compte tenu du droit de notre peuple, dont les revendications n’ont cessé d’être réitérées, de reconnaître qu’il existe bel et bien une crise politique et que sa résolution nécessite une volonté audacieuse d’entreprendre des réformes politiques et constitutionnelles à mettre en œuvre dans les meilleurs délais. La mission principale et urgente dans ces conditions est la revalorisation de l’action politique, la réinstauration de la confiance auprès des populations et de leur motivation et la mobilisation de leurs compétences afin qu’elles puissent mettre leurs énergies au service de la Nation. Cela ne saurait se réaliser que si ces populations se sentent concernées directement par ces réformes qui constituent le premier pas vers l’édification de l’Etat de droit.
D’aucuns ont trop polémiqué lorsque nous en avions fait part lors de notre VIIIème Congrès, ou lorsque nous avions soumis à SM le Roi le mémorandum sur les réformes politiques et constitutionnelles. Nous aspirions à ce que lesdites réformes soient réalisées bien avant les élections communales qui, estimions-nous, devaient hypothéquer l’avenir du pays pour une période de six ans.
Par ailleurs, nous souhaitions que ces élections soient un couronnement du processus de réforme dans le cadre d’un plan visant à mettre un terme à l’économie de rente et l’octroi de privilèges et à lutter contre la prévarication, la dilapidation des deniers publics et la corruption, et à déclarer de manière claire et solennelle des biens personnels avant et après l’attribution des postes de responsabilité.
En le rappelant aujourd’hui, nous ne surfons pas sur une quelconque vague, ni ne souscrivons à une tradition, comme nous ne sommes pas nostalgiques du passé. Le clamer à voix haute ne signifie nullement un retour à un quelconque esprit de rupture ou d’une quelconque volonté de contribuer à l’aggravation de la situation. Il s’agit tout simplement d’une requête pour que notre pays devienne un véritable Etat de droit et non d’humeur; un Etat appartenant et adhérant amplement à son temps et à son époque.