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La réunion était, selon un participant qui a requis l’anonymat, très fructueuse. Elle a permis, notamment, de faire le point sur la légitimité de la représentativité des populations de la région et l’illusion que nourrit le Polisario, invoquant les élections qui ont permis de choisir les représentants de la région parmi les fils de celle-ci. Elections qualifiées de crédible et de transparentes par les observateurs européens et au cours desquelles le taux de participation des habitants des régions marocaines du Sud a battu le record sur le plan national. Contrairement, ont ajouté les intervenants, à la direction du Polisario qui n’a jamais organisé d’élections et où le pouvoir est aux mains des mêmes dirigeants depuis les années 70 du siècle passé. Le même invervenant a indiqué que l’un des membres de la délégation européenne aurait fait allusion à l’éventualité de faire profiter les habitants des camps de Tindouf des retombées des ressources provenant des provinces du Sud. Si les représentants de la société civile n’ont pas manifesté d’opposition à cette éventualité, ils ont posé comme condition le fait que les habitants puissent profiter de ces retombées sans qu’elles passent entre les mains des chefs du Polisario dont la communauté internationale avait dénoncé les détournements des aides humanitaires internationales destinées auxdits habitants. Les interlocuteurs sahraouis ont, par ailleurs, exprimé leur souhait que le volume des aides humanitaires internationales soit révisé à la hausse sous la même condition, sachant que pour définir ce volume, il est indispensable de procéder au recensement des populations ciblées, ce que l’Algérie a toujours rejeté.
Notre source a indiqué que les représentants de la société civile sahraouie ont insisté sur la nécessité d’adopter l’accord paraphé entre le Maroc et l’Union européenne, soulignant que ses retombées seront profitables à la région sur tous les plans.
Concernant le volet des droits de l’Homme, les activistes de la société civile sahraouie ont souligné la participation politique de la femme, les libertés individuelles et collectives dont jouissent les habitants des provinces du Sud et où des ressortissants séparatistes sillonnent le monde pour défendre leurs opinions et reviennent chez eux sans jamais être inquiétés.
Ils ont ajouté que les provinces marocaines du Sud connaissent un véritable essor à tous les niveaux grace à un modèle de développement global, contrairement aux camps de Tindouf qui ne disposent d’aucune infrastructure et auxquels l’Algérie refuse toute aide si ce n’est celle qui les conduit à la mort, à savoir la fourniture d’armes.