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Pour sa part, la balance commerciale est de plus en plus en difficulté. Le solde commercial s'est également aggravé de 10% (7.689MDH) passant de -76.693,5 millions de DH à fin mai 2011, à -84.382,5MDH cette année. Un recul qui s'explique en partie par l'accroissement des importations du pays, qui se sont hissées à 159.639,6MDH contre 148.382,9MDH à fin mai 2011, soit une évolution de 7,6% (+11.256,7MDH).
A fin mai, le taux de couverture s'est établi à 47,3%, en baisse en comparaison avec la même période de l'exercice précédent où il était de 48%. Cela est dû à une augmentation de 7,6 % des importations, due essentiellement à la hausse de celles des produits énergétiques de 18,4%, qui représentent à elles seules une augmentation de 59,6% de la hausse totale des importations, toujours sur la même période. Malgré l'augmentation des exportations de 5%, cette évolution positive n'a pas pu accompagner au même niveau la hausse des importations tirée par celle des produits énergétiques. Résultat: le taux de couverture continue sur le chemin de la baisse.
Les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont connu une augmentation de 6,7% (+14.824,4MDH) du fait qu'ils se sont élevés à 234.896,7MDH contre 220.072,3MDH à fin mai 2011. Certes, il y a un accroissement de ces échanges, marqué surtout par l'augmentation des importations. Mais cela n'a pas empêché le déficit que connaissent ces échanges de s'aggraver de 28,6% (8.5 MMDH) entre janvier et mai, par rapport à la même période en 2011.
Le déficit commercial s'est aggravé de 10% à fin mai de l'exercice courant, en s'établissant à 84,3 MMDH de janvier à mai 2012 contre 76,7 MMDH pour la même période en 2011. Cela s'explique par la différence, qui existe entre les importations et les exportations. Cette évolution à deux vitesses est devenue une caractéristique de notre balance commerciale. L'exercice actuel ne fait pas exception. En effet les importations ont augmenté de 7,6%, d'une façon plus rapide que celle des exportations (5%).
La hausse des importations survient principalement à cause du renchérissement des prix des produits énergétiques qui se sont établies à 43.145,5MDH contre 36.437,5MDH, soit +18,4% ou +6.708MDH. Pour plus de détail, des importations des gaz oils et fuel oils ont augmenté de 23,7%, pareil pour le pétrole brut (+12,5%) et aussi pour le gaz de pétrole et autres hydrocarbures (+31,1%).
Pour ce qui est de la hausse des exportations, elle est tirée vers le haut, d'une part, par l'augmentation des exportations des phosphates de 9,5%, passant à 5.239,3MDH contre 4.784,4MDH (+454,9MDH). Elle est également tirée vers le bas par le recul des exportations des dérivés de phosphates qui ont enregistré 13.160,1MDH contre 13.404,1MDH, soit -1,8%.