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Ainsi, si l'eau évoque la vie, le sang, en revanche, renvoie le père vers les tortures des années de braise, la mère vers l'accouchement. Quant au fils, lui, il se souvient de sa circoncision … Egorger un mouton le jour de l’Aïd, probablement, est une occasion de se remémorer de ces relations et de ses représentations.
Différentes visions personnelles, voire subjectives s'expriment pour marquer des événements et en fonction de l'âge. En quelques minutes, le réalisateur a pu transmettre un certain nombre de messages essentiels. Un film où la fluidité des séquences provoque des suspenses.
Scénario du talentueux Mohamed Ariouès, le film qui a séduit les cinéphiles et critiques, met aux prises une pléiade de comédiens marocains.
L’on y découvre ainsi côte à côte feu Mohamed Bestaoui, Younès Mégri, Touria Alaoui, Naima Lamcharki, Mohamed Farah et l’enfant Naji Eljaouhari.
Il est, par ailleurs, à rappeler que le réalisateur est également journaliste de profession et critique de cinéma.
Natif de Fès, il est titulaire du diplôme d'études approfondies en littérature moderne à la Faculté des lettres de Fès, en 1991. Abdelilah Eljaouhary est l'une des personnalités les plus connues dans le monde du cinéma au Maghreb. A la fois critique et réalisateur, il apporte un regard très pointu sur le monde du cinéma maghrébin et arabe. C’est un membre actif dans plusieurs associations culturelles et cinématographiques, notamment l’Association des critiques de cinéma au Maroc et la Fédération des ciné-clubs du Maroc. en plus de ses activités au sein de l'Union des écrivains marocains. Spécialiste du cinéma indien, il a écrit quatre livres autour du cinéma marocain et international; le plus important est sans doute sur la ville de Ouarzazate, le lieu de tournage des plus grands films américains, italiens et français.
Travaillant pour la télévision marocaine, il a réalisé plusieurs émissions autour de la culture cinématographique. Il a déjà à son actif deux films documentaires "Raja Bent El Malah" et "La danseuse". "Clics et déclics" (2011) est son premier court métrage de fiction. Son second court métrage "Eau et sang" (2014) a obtenu le Poulain d'or au Fespaco 2015 (Ouagadougou).