-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Certains d’entre eux ont préféré se déplacer à pied en dépit de la chaleur torride qui régnait ce jour-là sur la région.
Parmi les invités, Ali Ouzid, un homme âgé de plus de 80 ans, a pris place. Fils d’un résistant, il est militant du parti des Forces populaires depuis toujours. Arrêté, torturé et emprisonné après les évènements de mars 1973, il se dévoue encore à ce parti malgré son âge avance et il a tenu à assister à ce meeting pour soutenir les candidats du parti de la Rose aux élections du 7 octobre 2016. Il s’agit en l’occurrence de Moulay Mehdi Alaoui, tête de liste à la circonscription d’Errachidia, Driss Ferrar, tête de liste à Midelt, Hassan Mahrouss, tête de liste à Tinghir, Ahmed Chahid, candidat du parti de la Rose à Zagoura et Saâd Maâ Ma El Aïnin à Ouarzazate.
« La province d’Errachidia est une forteresse résitante », a lancé Driss Lachguar qui a été reçu avec solennité dès son arrivée à la Place Massira El Khadra.
Dans son discours devant la foule qui de temps à autre l’interrompait en scandant l’hymne du parti ou des slogans fustigeant le gouvernement Benkirane , il a souligné que les habitants de cette région ont consenti d’énormes sacrifices pour défendre notre pays, son unité et son intégrité territoriale.
« Ces gens-là mentent sans scrupules et sans vergogne », a martelé le Premier secrétaire de l’USFP. Selon lui, le parti majoritaire qui dirige le gouvernement Benkirane a leurré les Marocains en leur faisant, dans son programme électoral de 2011, des promesses qu’il n’a jamais tenues. « Sans vergogne, il vient aujourd’hui vous gruger une nouvelle fois ». Il a cité, à titre d’exemple, le fait que PJD avait promis de réaliser un taux de croissance de 7%, alors que celui qu’il a atteint cette année n’a guère dépassé 1,5 % selon les rapports pertinents des institutions nationales concernées par les affaires économiques et financières (Banque Al-Maghrib, Cour des comptes, Haut-commissariat au plan).
Plus grave encore, selon le dirigeant ittihadi, le chef du gouvernement et secrétaire général du PJD verse actuellement des larmes de crocodile en se rendant compte après cinq ans d’exercice du pouvoir que des villages ne disposent pas encore de fontaines publiques et que des jeunes sont au chômage tout en passant sous silence que, durant son mandat, des diplômés chômeurs ont été sauvagement tabassés par les forces de l’ordre sur l’Avenue Mohammed V à Rabat. Le même traitement brutal a été réservé aux étudiants en médecine et aux futurs enseignants, entre autres.
Driss Lachguar a, par ailleurs, critiqué la flambée des prix. « Les parents savent que les factures d’eau et d’électricité ont plus que doublé sous le gouvernement Benkirane », a-t-il précisé. Et, chose encore plus alarmante, notre pays s’est engouffré, durant ces cinq dernières années, dans une spirale ascendante de l’endettement public jamais atteinte dans l’histoire du Maroc.
Le dirigeant ittihadi a également fustigé les déclarations irresponsables du chef du gouvernement et néanmoins secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, qui a qualifié de prostituées les Marocaines qui ont été contraintes de s’expatrier pour subvenir aux besoins de leurs familles.
« Il n’a pas le droit de traiter de cette manière des femmes issues de familles honnêtes et travailleuses», a-t-il déploré.
Pour rappel, le Premier secrétaire a dénoncé la duplicité du PJD et du MUR qui tiennent un discours moralisateur aux antipodes de ce qu’ils font, faisant ainsi allusion aux nombreux scandales à connotation sexuelle qui ont secoué ces deux organisations au cours des derniers mois. « Le temps est venu de mettre à nu ces gens qui poussent les Marocains vers le désespoir », a-t-il affirmé en substance.
Pour sa part, le mandataire de la liste locale d’Errachidia, Moulay Mehdi Alaoui, a appelé les habitants de la région de Draâ-Tafilalet à sanctionner le parti majoritaire qui a mené le pays au bord du gouffre à cause de « sa politique antisociale et anti-démocratique ».
Il a par ailleurs critiqué la gestion chaotique de la région par le Pjdiste Habib Choubani et surtout sa mégalomanie, tout en rappelant les multiples scandales qu’il a provoqués, tels celui de l’achat des voitures 4x4 et ou de la main basse qu’il voulait faire sur 200 hectares de terrain des Soulaliyates.
Il convient de rappeler qu’avant de se rendre à Goulmima, Driss Lachguar s’était arrêté à Meknès et Midelt pour soutenir les candidats du parti aux élections du 7 octobre prochain.
Communiqué
Après avoir pris acte de l’intérêt médiatique pour les noms des candidates et candidats de la liste nationale des femmes et des jeunes, l’USFP annonce officiellement les noms retenus dans la liste suivante :
Première partie réservée aux femmes
Ibtissam Merrass, Saâdia Benshili, Fatiha Sdass, Mina Talbi, Rachida Allali, Fatiha Rifki, Amina Benomar, Nezha Abakrim, Fouzia Lahrika, Khaddouj Slassi, Abassa Qarrat, Saâdia Moutawakil, Fatima Ezzahra Chikhi, Habiba Diouani, Lalla Fatima Mrini, Majida Chahid, Zahra Kantaoui, Saâdia Adourane, Souad Attar, Mamoun Fatima Ezzahra, Manal Belbakay, Asmaâ Chraïbi, Leïla Benzina, Hanane Tiss, Fatna Serhane, Wissal Mahir, Rachida Aït Hami, Naïma Fayda, Rquia Kacem, Salwa Jabri, Khadija Arji, Fatiha Taïbi, Tizani Ghita, Salma Azrour, Aïcha Afraoui, Nezha Hrika, Ilham Mohcini, Aïcha Zakari, Sanaâ Abbouh, Meryem Markchi, Lalla Naïma Hachimi Alaoui, Fatima Taj, Khadija Waska, Nohaila Aït Talheq, Bouchra Mouldouira, Lakbira Dahi, Awatif Drihem, Ibtissam Hadir, Rachida Arji, Ikram Maras, Rayahine Kacimi, Saâdia Kamounia, Soumaya Majic, Amina Chfifik, Loubna Sayari, Khira Achhima, Samia Bahdoud, Latifa Haddouch, Saïda Chlihi, Malika Batani.
Deuxième partie réservée aux jeunes
Chaqran Imam, Hanane Rihab, Lahcen Belfqih, Abdellah Sibri, Kamal Hachoumi, Taher Abouzaid, Moulay Abdelkhaleq, Boumaslouhi, Charifa Loumir, Taoufik Alami, Majid Moutii, Jilali Malki, Naoufal Belmir, Zouhair Kanfaoui, Houssam Hab, Anas Yamlahi, Hicham Aït Abbi, Imane Bounour, Omar Rihan, Mohamed Salem Zaoui, Soufiane Bouroua, Chikh Ahmed Chikh Maâ alaynine, Mohamed Idir, Assia Aghrdis, Abdellah Farissi, Saâd Ben Bouchaïb, Mohcine Sarghini, Yassine Mabrouki, Noureddine Tahiri, Rquia Mamoun et Badreddine Qartah