“Nous avons des talents mais ils doivent jouer ensemble sur le terrain, c’est le plus important”, a déclaré Dunga lors d’une conférence de presse organisée au camp de base de la “Seleçao”, un hôtel situé sur un cours de golf dans le nord de la capitale économique sud-africaine.
“Nous devons jouer en équipe, sinon nous ne ferons pas de progrès”, a poursuivi l’ancien capitaine de l’équipe victorieuse du Mondial 1994.
“J’ai essayé de raviver l’attachement au maillot et la fierté de jouer pour l’équipe nationale”, a fait savoir le sélectionneur brésilien dans une déclaration rapportée par l’AFP.
“Nous savons que tous nos efforts seront mesurés à l’aune de cette compétition. Si nous ne gagnons pas, les gens diront comme d’habitude que les joueurs et les préparatifs n’étaient pas assez bons.” Souvent grand favori des Coupes du monde, le Brésil arrive cette fois deuxième, derrière les champions d’Europe espagnols, dans le cœur des parieurs.
Il disputera une première phase difficile, le tirage au sort l’ayant placé dans un “groupe de la mort” (groupe G) avec le Portugal, la Côte d’Ivoire et les inconnus de la Corée du Nord.
Avant le coup d’envoi le 11 juin, Dunga compte renforcer la cohésion du groupe: “Nous devons respecter les individualités et créer une bonne ambiance dans le camp aussi vite que possible, parce que cela nous aidera sur le terrain”.