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Organisée par le magazine spécialisé «Jardins du Maroc, jardins du monde», cette manifestation a eu la particularité, cette année d’investir plusieurs quartiers de la ville, dont l’Esplanade des Jardins Ménara, redonnant ainsi vie à ces espaces verts qui confèrent à la cité tout son charme et toute sa splendeur.
Il s’agit d’un rendez-vous annuel que ses initiateurs tentent de pérenniser en apportant des améliorations d’une édition à l’autre, notamment au niveau de la programmation des activités.
Le Festival de l’art du jardin se veut, désormais, un point de rencontre et un espace d’échange entre paysagistes, botanistes, chercheurs, décorateurs, et pépiniéristes aussi bien du Maroc que de l’étranger, pour s’ouvrir sur les dernières nouveautés en matière de jardinage écologique.
C’est aussi une occasion pour le grand public en général et les visiteurs de la cité ocre en particulier, de découvrir l’art du jardinage ainsi que les différents moyens et techniques utilisés en matière d’organisation, d’équipement et de décoration des jardins et de protection de l’environnement.
Son objectif principal est d’inviter le public à s’intéresser davantage à l’art du jardin et à veiller à la préservation de l’environnement, notamment face à la multiplication des formes d’agressions de la nature. Outre des soirées musicales, des expositions de toiles et de photographies, l’un des moments forts de cette nouvelle édition est l’organisation d’un colloque intéressant, traitant de la thématique «Le jardin et le tourisme écologique», avec la participation d’une pléiade d’experts, de professeurs chercheurs et de spécialistes de l’art du jardin notamment du Maroc, de France et d’Espagne.
Lors de cette table ronde, les participants n’ont pas manqué de mettre en lumière l’importance historique et écologique des jardins historiques du Maroc, se disant en faveur de la multiplication des efforts de tous en vue de préserver ce patrimoine civilisationnel.
D’après eux, ces espaces une fois entretenus et bien aménagés, peuvent jouer un rôle dans la promotion de l’activité touristique, notamment dans sa filière écologique, estimant qu’il est temps de concevoir une vision stratégique pour le développement de ce créneau prometteur. «Ces jardins permettent le maintien de l’équilibre écologique et contribuent positivement à l’amélioration du cadre de vie des populations, tout en servant de poumons pour les grandes agglomérations», ont-ils affirmé, avant de souligner la nécessité de sensibiliser les cultivateurs et de mieux les encadrer. Objectif : les inciter à utiliser des produits naturels et accorder un intérêt particulier aux plantes aromatiques et médicinales. Nombre de jardins ne répondent nullement aux exigences du tourisme écologique, d’où l’impératif de la préservation de la nature, à travers la création d’autres jardins de manière équilibrée et homogène tout en préservant ceux déjà existants. Ce colloque a été également l’occasion pour insister sur la nécessité de sensibiliser les jeunes écoliers quant à l’importance des plantes dans la vie et surtout, d’accorder aux visites guidées dans les jardins historiques, tout l’intérêt qu’elles méritent, surtout qu’elles permettront de découvrir la diversité écologique des milieux naturels du Royaume.