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En effet, le quotidien algérien El Watan proche des caciques du régime algérien vient de publier un article sur la liberté de la presse au Maroc en instrumentalisant un rapport de l’Institut international pour l’action non violente (NOVACT). Le journal en question a titré son article ainsi : « L’exercice du journalisme au Maroc est soumis à la volonté du pouvoir».
« Le document met en lumière les différents obstacles dressés par le pouvoir pour neutraliser la liberté d’entreprendre un journalisme indépendant, à savoir, entre autres, l’obligation de déclarer au préalable la création d’un site d’information en ligne, les critères mouvants et non précisés pour bénéficier des aides publiques, la menace de poursuites hors du cadre du Code de la presse (Code pénal et loi antiterroriste) », a écrit le quotidien.
Au lieu de s’occuper de la situation des droits de l’Homme et notamment de la liberté de presse constamment bafoués en Algérie, la presse algérienne à la solde du pouvoir, hormis quelques rares exceptions heureusement, se refuse à voir la réalité de son pays et s’empresse de s’occuper des affaires d’un pays voisin.
Les rares supports algériens qui refusent de s’aligner sur la position officielle des caciques du régime sont victimes de harcèlement judiciaire, de la pression économique et étranglement financier.
L’affaire du journal El Khabar démontre que le pouvoir en place en Algérie cherche à mettre la main sur le secteur des médias dans ce pays. Secoué par une crise financière, ce quotidien est parvenu à un accord avec le groupe Cevital d’Issad Rebrab, un homme d’affaires originaire de Tizi-Ouzou en Kabyle. Mais le pouvoir algérien s’est opposé à cet accord et a poussé le ministère de la Communication à porter l’affaire en justice pour demander son annulation en s’appuyant sur les articles 17 et 25 du Code de l’information.
Le tribunal administratif algérien a donné raison au pouvoir dans une décision rendue le 15 juin 2016 et a décidé de geler les effets de l’acte de vente.
Un autre cas reflétant le musellement de la liberté d’expression et de presse, le pouvoir algérien a condamné à mort il y a quelques années le journal « Mon journal » en arabe et en français qui étaient édités par le journaliste Hicham Aboud.
En 2016, un journaliste algérien est décédé en prison après trois mois de grève de la faim. Il s’agit en l’occurrence de Mohamed Tamalt qui avait été incarcéré le 27 juin 2016 pour avoir insulté le président algérien Abdelaziz Bouteflika via des vidéos et poèmes diffusés sur Facebook.