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Dans une déclaration à la MAP à la clôture de cet atelier, organisé par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme (ACDHRS), la directrice exécutive de l'ACDHRS, Hannah Forster, a indiqué que ce séminaire, qui a pour but de former les activistes et les défenseurs des droits de l'Homme en Afrique du Nord, a connu un "franc succès", dans la mesure où il a réussi à informer les participants sur les procédures existantes et les moyens de saisir la CADHP.
Les ONG participantes doivent désormais s'organiser en réseaux en vue de travailler en collaboration avec le secrétariat du Forum des ONG, organisé par l'ACDHRS, dans l’objectif de mieux interagir avec la Commission, a ajouté la directrice du Centre basé à Banjul (Gambie). De son côté, le directeur de la coopération et des relations internationales du CNDH, Mourad Raghib, a précisé que cet atelier de formation a regroupé une trentaine de participants de l'ensemble des pays de l'Afrique du Nord, se félicitant de la présence de deux commissaires de la CADHP qui ont pu mettre leur expertise et leurs connaissances du système africain des droits de l'Homme au service des ONG présentes.
Cet atelier, le premier du genre, a été de notre point de vue une réussite, d'autant qu'il participera au lancement d'un réseau d'ONG d'Afrique du Nord qui pourront s'organiser et coopérer ensemble pour mieux interagir avec le système africain des droits de l'Homme.
Pour sa part, la Commissaire à la CADHP, Maya Fadel Sahli, a relevé que la Commission a été sollicitée pour participer au séminaire en vue de renforcer les capacités de la société civile, l'informer et la sensibiliser sur les mécanismes africains de protection et de promotion des droits humains.
Il s'agit d'un premier séminaire pour la région Afrique du Nord, dédié à un certain nombre d'ONG qui ont besoin de se réapproprier les mécanismes africains des droits de l'Homme et des peuples, a noté Mme Fadel Sahli qui assume la fonction de rapporteur spécial sur les demandeurs d'asile, les réfugiés, les migrants et les déplacés internes en Afrique au sein de la CADHP.
"Avec le commissaire de l'Union africaine (UA) chargé des droits de l'Homme, Rémy Lumbu, nous avons travaillé dans le but d'informer les ONG sur les instruments conventionnels qui existent au sein de l'Afrique, notamment la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, ainsi que sur le mécanisme africain qui est la CADHP, sur son rôle, son mandat, ses mécanismes spéciaux et l'exercice de son mandat de promotion ainsi que celui de protection", a-t-elle fait savoir.
Elle s'est dite satisfaite de voir l'atelier susciter "des engagements pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'Homme à travers l'action de la société civile dans les différents pays de l'Afrique du Nord", soulignant que cette session de formation a permis de créer un contact entre les ONG du Maghreb qui pourront désormais échanger sur les bonnes pratiques.
Par ailleurs, Mme Fadel Sahli a souhaité que ce séminaire se poursuive via l'organisation d'autres sessions en vue de développer certaines thématiques spécifiques, la société civile étant appelée "à ne plus être généraliste en matière de droits de l'Homme et à se diriger vers l'expertise".
Cette activité s'inscrit dans la continuité des actions du CNDH menées en Afrique pour renforcer la présence des acteurs marocains œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’Homme au sein des plateformes et institutions régionales et internationales.
L'atelier, qui a débuté vendredi, a eu pour objectif de faire connaître les systèmes onusien et africain des droits de l'Homme, tout en promouvant et renforçant la culture du respect des droits de la personne humaine et des libertés individuelles et collectives.