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L'Autorité égyptienne de la concurrence (ECA), qui opère sous l'égide du ministère égyptien de l'Industrie, reproche au Camerounais Issa Hayatou, patron du football africain, d'avoir "abusé de son contrôle du système de diffusion TV des compétitions africaines" lors d'une négociation conclue avec Lagardère Sports en juin 2015, accord qui a prolongé l'exclusivité des droits à Lagardère jusqu'en 2028 en retour d'une garantie de plus d'un milliard de dollars.
La CAF aurait, selon l'ECA, attribué les droits à Lagardère Sports "sans les proposer à d'autres entreprises intéressées dans un cadre garantissant une concurrence libre et honnête."
Vendredi, le PDG de Lagardère Sports Andrew Georgiou a qualifié de "totalement infondées" les allégations des autorités. "Nous sommes sûrs de notre position, et avec le temps je pense que justice sera faite", a-t-il déclaré.
"Le processus a été bon. La négociation avec la CAF a été dure, nous avons changé beaucoup de choses et nous sommes heureux que la CAF ait su reconnaître ce que nous avons fait à sa juste valeur", a ajouté M. Georgiou.
De son côté, la CAF, dont le siège est basé au Caire, ce qui explique selon l'ECA que l'accord réponde du droit égyptien, a nié toute infraction. Le contrat "ne contrevient pas au droit national et international", a réagi l'instance suprême du football africain, ajoutant avoir négocié les droits TV "après avoir évalué les différentes offres soumises et en accord avec les clauses déjà existantes".
Lagardère Sports a attribué au groupe qatari beIN Sports les droits de diffusion de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), dont l'édition 2017 commence le 14 janvier au Gabon. BeIN Sports sera autorisé à diffuser la compétition au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Un Mondial à 48 équipes rapporterait 640 M USD de plus
Une Coupe du monde passant de 32 à 48 équipes, comme le suggère le président de la Fifa, Gianni Infantino, rapporterait 640 millions de dollars supplémentaires (605 M EUR), selon un rapport confidentiel de l'instance dont l'AFP a pris connaissance vendredi.
Une Coupe du monde à 48 équipes, avec 16 groupes de 3, dès l'édition 2026, verrait ses revenus nets atteindre 4,18 md USD (3,95 md EUR), contre 3,54 md USD pour le Mondial-2018 en Russie, selon les projections.
Dans le même temps, les coûts liés à l'augmentation du nombre d'équipes présentes et du nombre de matches (80 contre 64 dans un format à 32 équipes) seraient en hausse de 325 M USD (307 M EUR).
Les revenus des droits de télévision progresseraient de 505 M USD et ceux du marketing de 370 M USD. Dans l'ensemble, ce format avec 16 groupes de 3 équipes, dont les deux premières seraient qualifiées pour les 16e de finale, générerait des recettes supplémentaires de 640 millions de dollars (605 M EUR) par rapport aux prévisions établies pour le Mondial-2018 et entérinées lors du dernier congrès de la Fifa.
Cependant, les prévisions pour le Mondial en Russie semblent déjà difficiles à atteindre dans la mesure notamment où deux parraineurs majeurs n'ont pas été remplacés.
Gianni Infantino va tenter mardi lors du prochain Conseil de la Fifa de faire adopter ce nouveau format qu'il privilégie désormais.