-
Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Abordant le recours aux actions caritatives à des fins politiques et au service de programmes partisans, le dirigeant socialiste a souligné que «l’USFP considère que l’argent et la bienfaisance sont les principales causes qui affectent les élections». «Nous avons, à plusieurs reprises, mis en lumière le danger que représentent ces deux problèmes qui ont conduit en 2015 à ce une espèce de «polarité artificielle» et nous avons alerté l'opinion publique sur sa dangerosité», a-t-il noté. «Nous considérons au sein de l’USFP qu'un pluralisme équilibré est une vraie garantie de stabilité et de sécurité de la patrie, a affirmé Driss Lachguar. Nous sommes convaincus que nous avons besoin, en tant que démocratie émergente, d'un pluralisme équilibré sur la scène partisane et politique», a-t-il noté, avant d’ajouter :«Les partis politiques ont le droit de préparer des mécanismes électoraux qui leur permettent d'obtenir des résultats positifs. Et si nous voulons parler de logique mathématique, François Mitterrand a été une fois interrogé sur le mécanisme électoral qui,selon lui,serait le plus approprié, et il a répondu que c'est celui qui permettra au Parti socialiste de remporter les élections».
Concernant la révision du Code de la famille, Driss Lachguar a souligné qu’«il est impératif de dialoguer sur la question de l'héritage conformément aux intérêts de la femme marocaine», notant que «la révision de cette question ne transgresse en aucun cas les préceptes de l'Islam». «Nous avons une position officielle claire concernant le Code de la famille. S’il s’agissait à l’époque d’une étape importante et d’un vrai pas en avant, alors nous considérons au sein de l'USFP qu'il est aujourd'hui en retard par rapport à la mise en œuvre réelle des dispositions de l'article 19 de la Constitution en matière d’égalité», a-t-il précisé. Et de rappeler : «Nous nous engageons à présenter cette revendication dans notre programme électoral au profit de la moitié de la société marocaine. Et si nous réussissons, nous allons mettre en exécution les dispositions d'égalité et de parité contenues dans la Constitution».
Questionné sur le groupe de jeunes qui a récemment tenté de rallier Sebta à la nage, le Premier secrétaire du parti de la Rose a souligné que «depuis des décennies nous vivons une véritable tragédie due à la transformation de la mer Méditerranée en cimetière pour les jeunes que la situation socio-économique contraint de quitter le pays pour chercher des opportunités de l’autre côté (…). La responsabilité, dans ce sens, est partagée entre tous les acteurs des scènes politique et socio-économique qui doivent se mobiliser pour mettre fin à ce phénomène», a-t-il affirmé, avant de rappeler que «l'Etat a œuvré pour réduire le nombre de migrants et de victimes grâce à un certain nombre de programmes mais ce n'est pas suffisant. Nous devons déployer plus d’efforts».
Evoquant le programme électoral de l’USFP, le leader ittihadi a précisé que «tout parti ayant l'ambition de diriger le gouvernement doit placer la question de la protection sociale en tête de ses priorités». «L’USFP a toujours fait de la dimension sociale un axe fondamental de son action politique et a toujours estimé que la mise en place d’une protection sociale totale pour les Marocains était un objectif à atteindre à long terme, étant donné le manque de ressources et de moyens», a-t-il rappelé. Et de poursuivre :«La crise sanitaire a poussé les leaders politiques à revoir leurs modèles de société et à se rendre compte de la nécessité de mettre en place une protection sociale pour tous les citoyens alors même que certaines formations politiques appelaient au désengagement de l’Etat et à la privatisation des secteurs sociaux de l'éducation et de la santé et à la réduction de l’intervention de l'Etat dans ces secteurs». Le dirigeant ittihadi a tenu également à rappeler que «le programme de l’USFP repose sur le référentiel social-démocrate, les résolutions des congrès et les documents de référence, en plus de son mémorandum sur le nouveau modèle de développement, ainsi que celui sur la réforme fiscale», a-t-il ajouté, affirmant que ce programme plaide pour un modèle économique alternatif et un système culturel moderniste.