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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Accueillie avec soulagement et reconnaissance, cette décision ne se contente pas d'apporter une solution humanitaire à des milliers de familles marocaines ; elle traduit également une vision stratégique et éclairée pour l'avenir de toute la région du Rif.
Ce geste, empreint d'une profonde humanité, a été salué par plusieurs figures politiques, à commencer par Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, qui a souligné la justesse de ce choix dans un contexte aussi délicat. «Le timing de cette décision est d'une précision absolue», a-t-il déclaré. «Elle arrive ni trop tôt, ni trop tard et réduit au silence les voix malveillantes et les critiques de ceux qui tentent d'exploiter les difficultés du Rif pour ternir l'image de notre pays», a ajouté le dirigeant ittihadi.
Il a également insisté sur l'importance d'intégrer les bénéficiaires de cette grâce dans la dynamique créée par la loi sur la légalisation de la culture du cannabis à vocation médicale et industrielle. Parce qu’il ne s’agit pas là d’un acte de clémence seulement, mais d’une réponse stratégique à des enjeux politiques et sociaux de taille. «Il est impératif que ces cultivateurs soient inclus dans la stratégie de la légalisation de la culture du cannabis», a-t-il souligné, avant de mettre en lumière les nombreuses initiatives politiques, législatives et juridiques entreprises par l’USFP pour régulariser la situation des cultivateurs de cannabis.
Le Premier secrétaire a tenu à préciser que «ces efforts ne datent pas d’hier, mais qu'ils ont été menés avec constance, que ce soit à travers l’action du Groupe parlementaire du parti ou par le biais de mémorandums politiques». Il a, dans ce sens, rappelé que l'USFP avait été l'un des premiers partis à soutenir vigoureusement le projet de légalisation de la culture du cannabis, alors qu'il faisait partie du gouvernement El Othmani, démontrant ainsi l'engagement inébranlable du parti en faveur de réformes profondes et justes.
Driss Lachguar a également dénoncé l'utilisation politique pernicieuse de ce dossier sensible lors des périodes électorales, où certaines parties malintentionnées usaient de plaintes fallacieuses pour écarter des candidats intègres de la compétition électorale, les plongeant dans l'angoisse et la peur.
Dans le Rif, région d’origine de nombreux bénéficiaires de la Grâce Royale, l'émotion est palpable. Abdelhak Amghar, élu ittihadi à Al Hoceima, a, lui aussi, salué cette Grâce Royale en la qualifiant de «nouveau tournant en matière de droits dans l'histoire de la région». Pour Amghar, «cet acte Royal traduit l'attention bienveillante accordée par Sa Majesté à cette région, dans le cadre d'une vision stratégique, profonde et intégrée, visant à l’élever au rang des provinces qui connaissent une transformation économique et sociale majeure».
Par cette action, le Souverain réaffirme son engagement à promouvoir un développement harmonieux et inclusif, à même de répondre aux aspirations des populations locales tout en intégrant pleinement le Rif dans la dynamique nationale de progrès et de modernisation.
Le député ittihadi a également salué «l'attention personnelle que Sa Majesté le Roi accorde à la résolution des questions sociétales les plus délicates et complexes». Il a particulièrement loué la manière dont le Souverain aborde ces enjeux non seulement sous l'angle juridique, mais aussi avec une sensibilité humaine qui ouvre constamment de nouvelles perspectives politiques. Selon lui, «cette approche contribue de manière décisive à renforcer les fondements de l'Etat de droit au Maroc, tout en poursuivant le processus d'équité et de réconciliation amorcé il y a des années».
Mehdi Ouassat