L’Internationale socialiste et l’Alliance progressiste avaient une position hostile envers la cause nationale. Aujourd’hui, nous avons tout loisir de constater un changement radical dans leur position. Et pour cause
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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Il a expliqué dans un entretien accordé à la chaîne «Aljiha13» basée aux Etats-Unis, que «cette communauté avait souffert durant les années 70, 80 et 90, car l’opinion publique internationale n’était pas juste envers nous, vu la puissance de la machine de propagande algérienne», précisant qu’aujourd’hui, il y a un grand changement au niveau de l’opinion publique et des organisations internationales en ce qui concerne l'intégrité territoriale du Royaume, ce qui a facilité la défense par la communauté marocaine à l’étranger de notre cause nationale concernant le Sahara dans les différents forums internationaux.
L’Internationale socialiste et l’Alliance progressiste avaient une position hostile envers la cause nationale. Aujourd’hui, nous avons tout loisir de constater un changement radical dans leur position.Et pour cause. La proposition par le Maroc d’un Plan d’autonomie après que notre pays est devenu un modèle de transition démocratique et de développement dans notre région, ainsi que sa participation à la lutte contre le terrorisme», a souligné le dirigeant socialiste dans cet entretien réalisé par visioconférence. Et d’ajouter que «les Marocainsrésidant à l’étranger participent activement à la défense de notre cause nationale, comme ce fut le cas de la manifestation organisée par des Marocains dont des militants de l'USFP devant le consulat du Royaume à Barcelone pour dénoncer l’attaque abjecte commise par des séparatistes contre celui de Valence». Le dirigeant socialiste a également mis l’accent sur le fait que le Maroc est impliqué dans le processus de développement sous la direction de S.M le Roi Mohammed VI et qu’il est partenaire des Nations unies pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel et du Sahara, ce qui a convaincu la communauté internationale de la légitimité de sa cause. Par ailleurs, le Premier secrétaire du parti de la Rose a souligné que «l’USFP ne pratique pas la politique avec une logique de profit personnel ou partisan. Pour notre parti, c’est l’intérêt de la nation qui prime ». «Et c'est sur la base de ces principes que nous fondons nos décisions et actions», a-t-il mis en exergue. «Quiconque pratique la politique avec une logique de gain personnel ou partisan ne sert pas le pays. Nous considérons que ceux qui pratiquent la politique devraient servir avant toute chose les intérêts de la nation», a-t-il dit en substance, ajoutant que la participation de l’USFP au gouvernement de Saad Dine El Othmani s’inscrit dans cette logique. «Nous avons remarqué que de nombreux chantiers sont ouverts au Maroc et nous nous sommes rendus compte que certaines parties ont échoué dans l’application de leurs programmes, il était donc nécessaire que l'USFP participe et s'engage dans ces projets de réforme, malgré les obstacles, les attaques et les diffamations dont nous avons fait l'objet», ajoutant que la présence du parti de la Rose au sein du gouvernement dans ces circonstances difficiles «a renforcé la position de notre pays sur tous les fronts et à tous les niveaux».
Concernant les libertés publiques, le Premier secrétaire a souligné que le Maroc est considéré comme une démocratie émergente, compte tenu des progrès qu'il a réalisés aux niveaux économique et social et en matière de droits de l'Homme, tout en s’inscrivant en faux contre les assertions qui prétendent que le nombre des détenus «politiques» y dépasse celui des détenus de droit commun. «L'USFP, dont les militants ont souffert de graves violations durant les années de plomb, est tout à fait conscient de l’importance des acquis réalisés par notre pays dans le domaine des libertés et des droits, et nous avons la capacité d’évaluer la réalité de ceux-ci aujourd'hui», a-t-il affirmé, mettant en garde contre les rapports de certaines organisations internationales des droits de l’Homme qui «ont prouvé que leur objectif n'est pas de défendre les droits, les libertés, la justice et l'égalité, mais plutôt de viser notre projet démocratique et notre modèle de développement». Il a aussi souligné que l'unité nationale et la solidarité sociétale ont permis au Maroc de surmonter toutes les difficultés liées à la pandémie de Covid-19 et aux récents développements concernant notre cause nationale qui bénéficie d'un large consensus international.
Driss Lachguar a également salué la vision Royale proactive pour faire face, d’une part, à la crise sanitaire, et d’autre part, aux manœuvres des ennemis de notre intégrité territoriale. Concernant la réforme des lois électorales et la question du quotient électoral qui ont suscité tellement de débats et de polémiques, il a souligné que les partis du mouvement national avaient lutté pour l’instauration d’un régime démocratique contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays arabes, affirmant que la question du quotient électoral n’est qu’un point parmi tant d’autres dans le projet de réforme des lois électorales. Il a expliqué que le ministère de l’Intérieur a chapeauté le débat sur cette réforme et que tous les partis politiques se sont mis d’accord sur des points plus ardus que ceux que les précédents gouvernements n’ont pas pu trancher, mettant en avant que «les anciens chefs de gouvernement n’avaient pas traité le sujet de la réforme des lois électorales avec une logique de gain partisan. Pour cela, lorsqu'Abderrahmane ElYoussoufi avait proposé le scrutin de liste, il avait nui à son propre parti, mais il avait opéré cette réforme pour l’intérêt du pays et pour renforcer la place des partis sur l'échiquier politique national. C’est cette logique qui doit prévaloir aujourd’hui». Le dirigeant ittihadi a affirmé que les partis politiques se sont mis d’accord sur des points importants comme la lutte contre l'abstentionnisme électoral et la corruption électorale, le renforcement de la représentativité des femmes, entre autres, mais le point de discorde concernait la question du quotient électoral. Selon Driss Lachguar, il y a eu deux opinions à ce propos. La majorité des partis ont été favorables à la proposition relative à la modification du quotient électoral en optant pour un quotient calculé sur la base du nombre des inscrits sur les listes électorales pour garantir la pluralité partisane au Maroc, alors que le PJD s’est opposé à cette modification en exigeant de garder la formule actuelle qui calcule le quotient électoral sur la base du seul nombre de voix valides exprimées. «Dans la région de Fès-Meknès, l’USFP a récolté 50.000 voix, et le PAM 100.000 voix, l’USFP a gagné un seul siège et le PAM en a raflé 10. Est-ce que cela est juste?», a conclu le Premier secrétaire de l’USFP.
Mourad Tabet