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S’exprimant lors d'une conférence sur «Le paysage audiovisuel national et enjeux de la régulation» dans le cadre de la première rencontre inter-réseaux entre les régulateurs africains et ibéro-américains de l’audiovisuel, organisée les 16 et 17 mars à Fès, El Yazami a mis en avant la particularité du Royaume grâce à ces réformes.
Enumérant un grand nombre de réformes introduites, le président du CNDH a rappelé dans ce cadre que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a été créée en 2002 avant d’être constitutionalisée en 2011.
Il a ajouté que l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), créé en 2002, a été le premier pas pour la reconnaissance du pluralisme linguistique et culturel dans la société marocaine.
Les années 2000 ont été marquées aussi par la création de l’Instance équité et réconciliation ( IER) centrée sur les violations graves antérieures des droits de l’Homme, a-t-il poursuivi, ajoutant que cet organisme, 2ème du genre dans le continent après l’Afrique du Sud, est l’unique expérience dans le monde islamique en matière de réconciliation.
Il a de même mis en valeur l’adoption du nouveau Code de la famille en 2004 qui était, selon lui, une avancée importance en matière d’égalité des genres.
El Yazami a aussi mis l’accent sur la Constitution de 2011 et ses nombreuses dispositions relatives, entre autres, à la démocratie participative, au droit pour la société civile de faire des propositions et à la création d’institutions et d’instance de gouvernance et de protection des droits humains.
De son côté, Rabha Zeidguy, membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA-HACA), a exposé les des traits marquants sur la HACA, créée dans le cadre de la libéralisation du secteur de la communication audiovisuelle.
Elle a de même fait part de la constitutionnalisation de la HACA, en tant qu’instance de bonne gouvernance et de régulation.
Zeidguy a aussi mis en valeur la loi n° 11-15 relative à la réorganisation de la HACA, précisant que cette nouvelle loi intervient dans le sillage de l’harmonisation du cadre juridique régissant la Haute Autorité avec la Constitution.
Les dispositions de cette loi, a-t-elle dit, portent notamment sur la garantie des libertés de pensée, d’opinion et d’expression sous toutes ses formes, le droit d’accès à l’information, la garantie de la liberté de la presse, le respect du pluralisme linguistique, culturel et politique.
Initiée par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) en étroite collaboration avec les présidences du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) et de la «Plataforma de Reguladores del sector Audiovisual de Iberoamerica» (PRAI), cette rencontre intervient dans le contexte actuel de libéralisation du champ médiatique auquel font face de nombreux pays émergents d’Afrique et d’Amérique latine, ainsi que la multiplicité des problématiques économiques, culturelles et sociétales qui y sont corrélées.