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nécessiteux. Elle a ainsi pu réaliser certains de ses objectifs. Nous avons
rencontré son fondateur, Dr Ejjennane, qui a une bonne formation musicale. C’est un cardiologue
doublé d'un guitariste qui a donc bien voulu répondre à nos questions. Entretien.
Libé: Qu’en est-il du partenariat de votre association avec "Caftan 2012" ?
Dr Ejjennane: Le partenariat avec "Caftan 2012" dure depuis 5 ans. Le groupe "Caractères" va nous aider pour faire connaître les objectifs de notre association et les problèmes rencontrés par les enfants cardiaques.
Quelles sont les initiatives que vous avez prises dans le domaine du social ?
Personnellement, j'œuvre dans le social depuis 20 ans. Nous avons pris de nombreuses initiatives dont la plus importante est de faire baisser de moitié le coût des opérations à cœur ouvert, ce qui va nous permettre d'opérer deux fois plus de malades cardiaques nécessiteux. En plus, nous avons développé une spécialité qui n'existait pas au niveau professionnel, à savoir la cardiologie du bébé.
Aujourd'hui, on arrive à faire des opérations dont on ne pouvait même pas rêver, notamment celles à cœur ouvert pour les bébés de moins de 3 kg. Nous sommes fiers de pouvoir faire, enfin, comme en Europe et aux Etats-Unis et surtout fiers de créer un institut cardiologique pour enfants, et, à moindre degré, pour adultes. C'est un Centre à but non lucratif qui permet d’accueillir et de prendre en charge des enfants de tout le Maroc.
Nous recevons aussi des missions de l'étranger qui font confiance au Centre. On ne reçoit pas d'aide du ministère de la Santé publique. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes toujours déficitaires. Il y a des partenariats aussi avec des pays étrangers pour le transfert du savoir, d'expertise et pour échanger les expériences. Il existe également un partenariat avec les pays africains du fait que notre Centre est le seul sur le continent. Nous sommes, donc, de plus en plus sollicités et d'ailleurs, nous avons réalisé des interventions chirurgicales pour des enfants africains. Actuellement, nous sommes en train de finaliser un partenariat avec le ministère de la Santé.
Est-ce que cet élan de solidarité est susceptible, à votre avis, d'améliorer les choses ?
C'est sûr qu’un tel élan est susceptible d'améliorer les choses. Au Maroc, la solidarité sociale fait partie des valeurs et c'est pour cela qu'elle est assez développée. A "Caftan 2012", on communiquera le cas des petits enfants, ce qui va permettre de sauver des vies. C'est dans ce sens que ce genre de partenariat est très important.