-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
De manière générale, le Sud-Est de l’Alaska s’apparente à une bande côtière particulièrement étroite qui se poursuit jusqu’au territoire canadien. Les volcans retrouvés dans cette région sont minuscules comparés aux statovolcans situés au niveau de la chaîne aléoutienne, à l’ouest du territoire. Ils représentent par ailleurs une classe complètement à part, selon les géologues. Une caractéristique chimique identifiée par les scientifiques dans la lave permet toutefois de les relier à un massif volcanique situé au Canada.
Cette découverte devrait ainsi aider les chercheurs à retracer l’histoire géologique du Sud-Est de l’Alaska au cours du dernier million d’années. Le projet, lancé en 2009, a consisté dans un premier temps à effectuer des tests géologiques sur les roches des petits volcans de la région. Les résultats ont ensuite été comparés avec les analyses réalisées 70 kilomètres plus au nord, sur le mont Edgecumbe, un des plus grands cratères de la zone.
Là où le problème se pose, c’est que si les deux aires volcaniques semblent s’être réveillées au même moment dans l’histoire, leur composition chimique est radicalement différente. En d’autres termes, ces volcans sont au mont Edgecumbe ce qu’est un poisson d’eau douce à un poisson d’eau de mer. “C’est à ce moment là que nous avons réalisé qu’il s’agissait d’un tout nouveau genre de volcan séparé du mont Edgecumbe” a déclaré Susan Karl à OurAmazingPlanet.
Armés de patience et équipés de nouvelles technologies, les géologues sont alors partis à la recherche de coulées de lave provenant de cette classe à peine découverte. Au terme de longues randonnées pédestres et plongées sous-marines, les chercheurs ont non seulement identifié la signature chimique unique sur d’autres sites, mais sont également tombés sur de nouveaux volcans encore non cartographiés. Les données récoltées sur les différentes strates volcaniques s’apparentent à celles des volcans voisins situés au Canada, comme par exemple le Mont Eziza, dont la dernière éruption remonte à environ 10.000 ans.