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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
A rappeler qu’à Nador, les candidats du Parti de l’Istiqlal, Said Taibi (10573 voix) et du Mouvement populaire, Said Rahmouni (10521 voix) sont arrivés deuxième et troisième.
A Guercif, le candidat de l’USFP a été suivi par celui du PAM qui a obtenu 8332 voix. Quant au candidat du Parti de l’Istiqlal, “élu” lors des élections législatives de 2016, il a été défait.
De ce fait, il est établi que les recours présentés par l’USFP avaient pleinement leur raison d’être.
Après l’annonce de sa victoire, Said Baaziz a tenu à saluer les militants du parti, les sympathisants et les citoyens pour « leurs efforts consentis pour que l’USFP parvienne à occuper la place qu’il mérite ». Et d’ajouter, dans une déclaration à la presse, que ces résultats reflètent «la victoire de la transparence et de la démocratie ».
Il convient de rappeler que le Conseil constitutionnel avait invalidé, le 5 octobre 2017, les deux sièges de la circonscription de Guercif, détenus auparavant par Mohamed El Bernichi du PAM et Ali Jaghaoui de l’Istiqlal. Au cours de leur campagne électorale, le premier avait exploité des emblèmes nationaux, tandis que le second n’avait pas hésité à masquer les noms des autres candidats de sa propre liste. De même, le Conseil constitutionnel a invalidé le 2 octobre 2017 l’élection de Saïd Rahmouni (MP) à Nador, pour avoir utilisé les emblèmes nationaux lors de sa campagne.
L’enjeu de ce scrutin ne réside pas seulement dans le fait que l’USFP garde son Groupe à la Chambre des représentants qui compte après les victoires de Baaziz et Aberkane 21 députés, mais surtout dans les scores obtenus par les deux candidats.
En réaction à ces résultats, Younes Moujahid, membre du Bureau politique de l’USFP, a souligné que «les résultats de ces élections partielles ont démontré que les recours déposés devant le Conseil constitutionnel par notre parti, preuves à l’appui, sont tout à fait justifiés». « Les résultats de jeudi ont également confirmé que des sièges parlementaires nous ont été usurpés », a-t-il précisé. Avant d’ajouter: « Le parti de la Rose se positionne largement en tête bien qu’il s’agisse d’élections partielles et cela prouve encore une fois que l’USFP est et demeure une véritable force politique ».
Le membre du Bureau politique a saisi cette occasion pour rappeler que le parti avait, à maintes reprises, formulé des propositions à travers ses mémorandums présentés aux partis politiques et au gouvernement avant les élections législatives de 2016 ou au Souverain après les élections, demandant de réformer le mode de scrutin et de remédier aux dysfonctionnements entachant les élections en général ». Car, selon lui, « l’USFP en a été grandement victime».
Il y a lieu de préciser que l’USFP avait présenté en mars 2016 un mémorandum dans lequel il avait exposé sa vision relative à la réforme des lois électorales et l’édification démocratique au Maroc. Dans ce document, le parti avait considéré que « le mode de scrutin par listes, adopté jusqu’à nos jours, n’a pas donné les résultats escomptés et exige, de ce fait, une révision à même de supprimer définitivement le seuil, puisque ledit mode de scrutin permet d’attribuer des sièges qui ne sont aucunement légitimes de par le nombre de voix obtenues, comme il affecte également le principe de pluralité et crée une polarisation artificielle, à la faveur d’une mainmise antidémocratique. »