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L’implantation de deux prothèses du genou chez ce malade a été rendue possible grâce à la conjonction des efforts de 3 équipes médicochirurgicales du CHU Ibn Sina : le centre d’hémophilie (Pr. Mohammed Khorassani) relevant du service d’hémato-oncologie pédiatrique de l’hôpital d’enfants, la traumatologie adulte de l’hôpital Ibn Sina (Pr. Omar Lamrani) et la traumatologie pédiatrique (Pr. Tariq Medhi). Le malade, opéré avec succès, suit actuellement un programme de rééducation de trois mois avec une kinésithérapeute spécialisée, afin de retrouver une autonomie progressive. “Cet acte chirurgical aussi spectaculaire et aussi lourd dans sa réalisation pouvait être évitable chez ce patient”, relève avec amertume Pr. Khorassani, ajoutant que la non disponibilité de facteurs anti-hémophiliques et le recours par le passé à une fraction du sang (plasma frais congelé) sont et seront encore à l’origine de ce genre de complications chez plusieurs centaines d’hémophiles marocains livrés à eux-mêmes, en dehors de toute prise en charge thérapeutique adéquate.
Au Maroc, plus de 50% des malades atteints d’hémophilie présentent encore des handicaps majeurs, aussi bien des genoux que des coudes. Pour Pr. Khorassani, il faut redoubler d’efforts afin que les médicaments disponibles puissent contribuer à assurer un minimum de besoins aux patients, pour notamment éviter l’handicap, le décès à l’âge jeune et permettre un certain degré d’intégration sociale. Le patient ayant bénéficié de cette opération chirurgicale est issu d’une famille qui comprend 18 malades atteints d’hémophilie, ce qui tire de nouveau la sonnette d’alarme sur le phénomène de la transmission familiale de plusieurs maladies, pour lesquelles aucun programme de conseil génétique n’est mis en place, met en garde le communiqué.