Avant l’entame des Jeux olympiques, les portes de Londres se sont fermées jeudi pour quatre nouveaux sportifs accusés de dopage, deux haltérophiles turcs, un discobole hongrois et un sauteur en hauteur grec, tenant du titre mondial en salle.
Les annonces de cas de dopage s'accumulent ces derniers jours, alors que les fédérations nationales et agences nationales antidopage avaient mission de redoubler les contrôles sur les sélectionnés potentiels dans les mois précédant les Jeux afin de barrer la route aux adeptes des pilules miracles.
L'un des espoirs grecs, Dimitris Chondrokoukis, 24 ans, est tombé ainsi dans les mailles du filet. Le sauteur en hauteur, qui avait été sacré à Istanbul en mars grâce à un bond à 2,33 m, son record personnel, a été contrôlé positif au stanozolol, un stéroïde anabolisant. "Mon fils ne participera pas aux Jeux olympiques et doit renoncer au rêve de toute une vie", a annoncé son père et entraîneur Kyriakos Chondrokoukis, après avoir été prévenu par la Fédération grecque d'athlétisme.
"Bien que nous ne croyons pas à cette histoire, nous n'avons pas l'intention de mettre en doute ce test", effectué par un laboratoire français, a ajouté le père, qui a aussitôt démissionné. Le sauteur en hauteur compte cependant demander l'analyse de l'échantillon B.
Pour avoir refusé de se soumettre à un test antidopage le 11 août 2011, une infraction aux règles antidopage au même titre qu'un contrôle positif, le discobole hongrois Zoltan Kövago se voit aussi privé des Jeux. Il avait d'abord profité de la clémence de l'agence hongroise antidopage, mais la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a condamné jeudi le lanceur à deux années de suspension.
C'est le deuxième discobole hongrois mis hors-jeux en quelques jours, puisque son compatriote Robert Fazekas, a été contrôlé positif à un stéroïde et risque une suspension à vie, lui qui avait déjà été disqualifié après sa victoire aux JO d'Athènes en 2004.
Traque préolympique
L'équipe olympique turque d'haltérophilie, l'un des sports majeurs du pays, a perdu jeudi deux de ses membres: Fatih Baydar, médaillé d'argent des -85 kg aux Championnats d'Europe, et Ibrahim Arat, ont été écartés après que les analyses d'un contrôle antidopage qu'ils ont subi le 7 juillet ont mis en évidence des résultats anormaux.
"Les responsables de l'instance antidopage nous ont dit: +La présence de ces produits a été établie, mais on ne peut pas vous donner de détails sur les quantités+. Comme il y avait une situation de suspicion, nous les avons écartés de l'équipe", a déclaré le président de la fédération turque d'haltérophilie, Hasan Akkus, cité par l'agence Anatolie.
Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey s'était félicité mardi des efforts de la traque préolympique, avançant le nombre de 107 athlètes sanctionnés pour dopage dans le dernier semestre.
Parmi eux, figure l'Ukrainienne Nataliya Tobias, médaillée de bronze du 1500 m féminin aux JO de Pékin. Elle a été rattrapée par les analyses complémentaires menées sur les échantillons des Championnats du monde d'athlétisme à Daegu l'an dernier: le sien contenait de la testostérone.
Les annonces de cas de dopage s'accumulent ces derniers jours, alors que les fédérations nationales et agences nationales antidopage avaient mission de redoubler les contrôles sur les sélectionnés potentiels dans les mois précédant les Jeux afin de barrer la route aux adeptes des pilules miracles.
L'un des espoirs grecs, Dimitris Chondrokoukis, 24 ans, est tombé ainsi dans les mailles du filet. Le sauteur en hauteur, qui avait été sacré à Istanbul en mars grâce à un bond à 2,33 m, son record personnel, a été contrôlé positif au stanozolol, un stéroïde anabolisant. "Mon fils ne participera pas aux Jeux olympiques et doit renoncer au rêve de toute une vie", a annoncé son père et entraîneur Kyriakos Chondrokoukis, après avoir été prévenu par la Fédération grecque d'athlétisme.
"Bien que nous ne croyons pas à cette histoire, nous n'avons pas l'intention de mettre en doute ce test", effectué par un laboratoire français, a ajouté le père, qui a aussitôt démissionné. Le sauteur en hauteur compte cependant demander l'analyse de l'échantillon B.
Pour avoir refusé de se soumettre à un test antidopage le 11 août 2011, une infraction aux règles antidopage au même titre qu'un contrôle positif, le discobole hongrois Zoltan Kövago se voit aussi privé des Jeux. Il avait d'abord profité de la clémence de l'agence hongroise antidopage, mais la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a condamné jeudi le lanceur à deux années de suspension.
C'est le deuxième discobole hongrois mis hors-jeux en quelques jours, puisque son compatriote Robert Fazekas, a été contrôlé positif à un stéroïde et risque une suspension à vie, lui qui avait déjà été disqualifié après sa victoire aux JO d'Athènes en 2004.
Traque préolympique
L'équipe olympique turque d'haltérophilie, l'un des sports majeurs du pays, a perdu jeudi deux de ses membres: Fatih Baydar, médaillé d'argent des -85 kg aux Championnats d'Europe, et Ibrahim Arat, ont été écartés après que les analyses d'un contrôle antidopage qu'ils ont subi le 7 juillet ont mis en évidence des résultats anormaux.
"Les responsables de l'instance antidopage nous ont dit: +La présence de ces produits a été établie, mais on ne peut pas vous donner de détails sur les quantités+. Comme il y avait une situation de suspicion, nous les avons écartés de l'équipe", a déclaré le président de la fédération turque d'haltérophilie, Hasan Akkus, cité par l'agence Anatolie.
Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey s'était félicité mardi des efforts de la traque préolympique, avançant le nombre de 107 athlètes sanctionnés pour dopage dans le dernier semestre.
Parmi eux, figure l'Ukrainienne Nataliya Tobias, médaillée de bronze du 1500 m féminin aux JO de Pékin. Elle a été rattrapée par les analyses complémentaires menées sur les échantillons des Championnats du monde d'athlétisme à Daegu l'an dernier: le sien contenait de la testostérone.
Jo de Paris. La presse américaine se fait l’écho de la “large ” victoire du Maroc sur l'équipe US
