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En se basant sur des statistiques officielles fournies par les pays de la région arabe, ladite étude a prévu la fin de la pandémie dans le monde à 97% le 29 mai et à 100% le 8 décembre. Concernant la région arabe, l’étude envisage la fin de la pandémie le 20 mai en Egypte, le 21 mai en Arabie Saoudite, le 11 mai aux Emirats arabes unis, le 5 juin au Koweït, le 26 juillet à Qatar, le 15 mai à Oman, le 6 août à Bahreïn, le 31 mai en Irak, le 16 mai en Tunisie et le 1er mai au Soudan.
La Jordanie et le Liban seront les deux premiers pays arabes à connaître la fin de la pandémie. Elle y interviendra respectivement le 6 et le 7 mai prochain.
« La différence entre les pays arabes est compréhensible au vu de la courbe de propagation de la maladie sur leurs territoires réciproques. Concernant la date du 12 juin pour le Maroc, elle est fort probable. En effet, le Royaume a choisi de suivre les pas de la France, de l’Espagne et de l’Italie dans la gestion de cette crise. Ces pays ne parlent pas de déconfinement total et n’en donnent pas de date définitive. Ils parlent plutôt d’une sortie progressive de crise qui va commencer d’abord par les régions et les provinces les moins touchées », nous a indiqué A.H, médecin casablancais. Et de poursuivre : « Notre pays scrute actuellement l’expérience de pays comme la France et l’Allemagne pour en tirer les leçons. D’autant qu’il y a des différences de taille entre les expériences européennes enregistrées en matière de gestion de cette pandémie. L’expérience des pays du Sud de l’Europe reste la plus proche de la réalité marocaine. Aujourd’hui, ces pays subissent une véritable pression de la part de leurs populations et ont peur de la récession économique. Pourtant, tous ces pays sont pour un déconfinement progressif tout au long des mois qui viennent».
Pourquoi tant de prudence? Il y a d’abord la crainte d'une ou de plusieurs vagues épidémiques. En effet, si le confinement a permis de freiner de manière drastique l'épidémie, il a, en même temps, retardé le moment où suffisamment de citoyens pourraient être immunisés pour stopper définitivement la propagation du coronavirus. « Car, en effet, et faute de disposer d’un vaccin, il faudrait atteindre une «immunité de groupe» pour endiguer l'épidémie. Or, celle-ci ne peut être acquise que par un contact suffisamment grand avec le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid19, tout en veillant à protéger les plus fragiles », précise le site cnews.
« La position des pays européens est facile à comprendre puisque ces derniers n’ont pas d’expérience de pandémies. Ce n’est pas le cas pour les pays asiatiques qui ont déjà affronté dans le passé des pandémies plus ou moins graves », nous a expliqué A.H. Et de conclure : « Le Maroc subit également des pressions. La population veut retrouver sa vie d’avant et l’économie doit reprendre des couleurs. Pourtant, le déconfinement pourrait bien intervenir en juin prochain avec la possibilité que les enfants ne regagnent pas leurs écoles puisqu’ils sont considérés comme des porteurs potentiels du virus. Aujourd’hui, on tente de suivre l’expérience coréenne en matière de contrôle et de traçage, mais de toutes les manières, la vie ne sera pas la même qu’auparavant si on n’arrive à trouver un vaccin. Le retour à une vie quotidienne normale ne sera pas possible avant deux ans au moins».