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financement de la TPME
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a signé récemment à Rabat, un protocole d’entente visant à consolider et développer le système national de garantie et de financement au profit des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
Le protocole, paraphé par le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, a été signé par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le président du Groupement professionnel des banques du Maroc, Othman Benjelloun, et le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), Hicham Zanati Serghini. Ce protocole d’entente s’inscrit dans le cadre de la simplification de l’offre de la CCG ciblant les TPME tout en apportant des réponses concrètes à des obstacles qui limitent leur accès au financement, indique un communiqué de la CGEM. L’engagement de la CGEM dans le cadre de cet accord fait partie des nombreuses actions entreprises par la Confédération -et figurant dans le programme du mandat- pour sortir les TPME des problèmes de trésorerie, dont le remboursement de la TVA, la réduction des délais et arriérés de paiement et la mise en place d’outils de garantie et de soutien, précise la même source.
Dans le but de favoriser le déploiement de la nouvelle offre-produit de la CCG, la CGEM va mettre en place un service dédié à l’information, l’accompagnement et la mise en relation avec les organismes de financement et organiser une caravane d’information en région.
Les attentes des entrepreneurs vis-à-vis de la loi de Finances en débat à Tanger
Le Forum marocain des jeunes entrepreneurs a organisé récemment à Tanger, un colloque sur le thème: "Lois de Finances entre attentes des entrepreneurs et défis de la conjoncture: exemple de la loi de Finances 2019", qui s’est intéressé de près aux nouveautés de la LF touchant les entreprises. Animée par Mehdi Lahlou, professeur à l’Institut national de statistiques et d’économie appliquée, et Rachid El Moussaoui, professeur des finances publiques à la Faculté des sciences économiques de Tanger, la rencontre s’est arrêtée sur les grandes lignes de la loi de Finances, qui a fixé quatre priorités conformément aux orientations Royales contenues dans les discours du Trône et de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, en l'occurrence les politiques sociales, l’encouragement de l’investissement privé, la poursuite des réformes institutionnelles et structurantes et la préservation des équilibres macro-économiques.
"Cette rencontre s’est fixé comme objectif de clarifier les nouveautés apportées par la loi de Finances 2019, notamment celles affectant les activités entrepreneuriales", a précisé à la MAP le vice-président du Forum, Abdelmoughit Merroun, ajoutant qu’il s’agit aussi de dissiper toute ambiguïté à ce sujet. Pour sa part, professeur El Moussaoui a indiqué que la loi de Finances 2019 "comporte un certain nombre de mesures d’ordre fiscal de nature à inciter les entreprises, ainsi que plusieurs programmes d’investissement nécessaires à l’amélioration de la compétitivité de l’économie marocaine". Il s’est particulièrement réjoui d’une "batterie de mesures" visant à encourager les PME dans le passage du secteur informel au secteur formel, et à renforcer les entreprises exportatrices, "le tout dans l’objectif d’améliorer la balance commerciale du pays".