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La Grande-Bretagne compte plus d'un million d'employés sous le contrat "zéro heure" en particulier dans les secteurs de l'hôtellerie, la restauration rapide, les services, la santé et l'éducation, a indiqué récemment une étude réalisée sur le marché du travail au Royaume-Uni.
Ces "zero-hour contracts", une spécificité britannique, n'obligent pas l'employeur à fixer un temps de travail minimal. En retour, l'employé n'est pas forcé d'accepter les heures de travail qui lui sont proposées.
Avec ce type de contrats, l'employé peut se voir, ou non, allouer un certain nombre d'heures de travail par l'entreprise et son revenu mensuel dépend ainsi du temps travaillé, a précisé l'étude. Du coup, le salaire de l'employé peut varier d'une somme extrêmement réduite, s'il a peu travaillé, à un montant plus confortable. Ces contrats flexibles sont très populaires auprès des patrons, mais ils suscitent une vive polémique dans le pays. D'après les dernières données publiées par l'Office national des statistiques (ONS), le nombre des salariés britanniques opérant dans ce cadre a augmenté de près de 20 en un an, ce qui montre la tendance haussière des contrats dits "zéro heure". Le taux de chômage en Grande-Bretagne a baissé ces deux dernières années plus rapidement qu'ailleurs en Europe, revenant à 5,6%. Mais certains économistes expliquent ce recul avant tout par la hausse des travailleurs indépendants et d'autres formes de travail sans garantie.
Décélération à 5,3% du rythme
de progression de l'agrégat M3
Le rythme de progression de l'agrégat de monnaie M3 s'est inscrit en décélération à 5,3% en juillet 2015, après 6,3% en juin 2015, en glissement annuel, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution reflète principalement la baisse de 6,5% des détentions des agents économiques en titres d'OPCVM monétaires, après une hausse de 3,6% le mois précédent et le ralentissement de l'accroissement des comptes d'épargne de 7,3% à 6,8%, explique la Banque centrale qui vient de publier ses indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de juillet 2015.
En revanche, le rythme de progression de la circulation fiduciaire s'est inscrit en accélération de 4,8% à 5,2% et celui des dépôts à vue auprès des banques de 5% à 5,2%, les dépôts à terme ayant enregistré le même taux de progression que le mois précédent, soit 8,3%, souligne BAM.
Par objet économique, la décélération de la progression du crédit bancaire traduit principalement le ralentissement de la croissance des prêts à la consommation de 14,8% à 5,7% et celle des crédits à l'équipement de 2,1% à 1,6%. S'agissant des autres catégories du crédit bancaire, les facilités de trésorerie ont accusé une baisse annuelle de 3,9%, tandis que les prêts immobiliers se sont accrus de 3%.