Chaque fin de semaine apporte son lot de misères et de gâchis affectant le sport national déjà miné par des problèmes de tous genre. La palme d’or pour ce dimanche revient au comité de la Renaissance de Settat qui s’en est pris à l’arbitre Ennouni qui a sifflé la rencontre ayant opposé le Rachad Bernoussi au club chaoui, deux formations mal barrées. Il est vrai que le referee cité n’a pas manqué de collectionner les bourdes au cours de cette partie, mais rien ne devrait justifier le comportement impulsif des dirigeants settatis, allant jusqu’à proférer des menaces à l’encontre de l’arbitre.
Du côté de la salle couverte de l’Ensemble sportif Mohammed V à Casablanca, l’on a pu voir, à notre regret à tous, des handballeurs métamorphosés en bagarreurs. La confrontation, ayant mis aux prises le Wydad à l’équipe de la Commune de Hay Mohammadi, a vite fait de tourner au pugilat, scénario, hélas, à caractère itératif dans le championnat national de handball.
Quant au bouquet de la désolation, il serait attribué, sans contestation aucune, au député Mohamed Joudar et au dirigeant wydadi Hamid Housni, plus connu sous le nom de Tassili. Ces deux bons hommes en sont arrivés aux mains devant des invités d’ici et d’ailleurs, VIP qui plus est, présents lors du match WAC-Espérance de Tunis pour le compte de la finale aller de la Ligue arabe des clubs champions. Pour une histoire de fauteuil douillet à la tribune officielle du complexe Mohammed V, les deux responsables, ne se souciant point de leur image, ont offert un triste spectacle à une assistance qui n’en revenait pas.
Bref, fair-play et civisme restent vidés de leur sens, tant que certains esprits surchauffés, nombreux d’ailleurs, du sport national continuent à ne faire qu’à leur tête.