-
Réunion du Conseil du bassin hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab
-
Agence de presse italienne : Le Maroc, une référence pour l'UE en matière de gestion migratoire et de lutte antiterroriste
-
La coopération entre le Maroc et l'Espagne en matière de migration, un modèle à suivre
-
Une négligence qui fait trop mal aux personnes en situation de handicap: Un décret omis et des droits bafoués
-
Karima Benyaich : Le pavillon marocain, une vitrine d’excellence d'un tourisme marocain en plein essor
Dans son communiqué rendu public pour la circonstance, l’Association des barreaux du Maroc souligne non sans amertume qu’elle n’a pas été consultée de quelque manière que ce soit et qu’elle n’a pas participé aux préparatifs avant l’annonce de l’initiative du lancement du dialogue national sur la réforme de la justice, malgré l’accord de partenariat la liant au ministère de la Justice.
Par ailleurs, le président de l’Association des barreaux du Maroc, Hassan Wahbi, a tenu à préciser que cette instance a été noyée par plusieurs établissements publics et que sa composition ne répond à aucun critère objectif unifié. Mais elle a été conçue sur des critères subjectifs pour certains et dans le but de contenter d’autres, s’appuyant sur des prétextes non fondés et non convaincants. De même que la présence au sein de cette instance du pouvoir judiciaire, du corps de la défense et des professions judiciaires reste très faible, a-t-il fait savoir.
Tout en indiquant que les axes soumis au débat devant la Haute instance n’embrassent pas les grandes questions du pouvoir judiciaire, l’Association souligne que les préparatifs du premier colloque régional tenu les 11 et 12 juin à Rabat par l’Instance du dialogue national ont été marqués par l’improvisation et un cachet purement festif, ce qui constitue, en d’autres termes, une perte de temps, d’efforts et d’argent.
A rappeler que pour manifester leur mécontentement, quelque 3.000 juges du Club des magistrats du Maroc avaient porté le temps d’une semaine le brassard pour dénoncer le fait d’avoir été mis à l’écart de cette instance chargée de la réforme de ce grand chantier de la Justice. Au nom de tous les juges, le président de cette Association, Yassine Makhli, s’était dit surpris par cette décision insensée du ministère de la Justice et des Libertés qui viole manifestement les normes internationales relatives à la question de la représentativité professionnelle.
Mais, le Club, avait-il décidé de prendre part à l’Instance chargée du dialogue national en qualité d’observateur, et ce pour éclairer l’opinion publique sur les mécanismes de ce dialogue et sur son engagement à mettre en œuvre de manière démocratique les dispositions de la Constitution et la teneur du discours Royal du 20 août. Pour sa part et à l’appel du Syndicat démocratique de la justice le plus représentatif dans le secteur, affilié à la FDT, des sit-in avaient été organisés dans les tribunaux du Royaume pour protester contre sa mise à l’écart.