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Des chercheurs britanniques de l'université d'Oxford ont découvert qu'en stimulant une partie du cerveau avec de l'électricité, les adultes pouvaient améliorer leur compréhension des mathématiques. La méthode serait sans douleur. Elle est déjà connue sous le nom de TDCS (Transcranial Direct Current Stimulation); on l'utilise entre autres pour lutter contre la maladie de Parkinson. «Mais, souligne le journal USA Today, c'est la première étude qui montre que la TDCS peut aider des individus en bonne santé.» Pour le prouver, le scientifique Cohen Kadosh et ses collègues ont réuni quinze étudiants âgées de 20 à 21 ans. Ils ont été obligés d'apprendre des séries de symboles inconnus -représentant des «chiffres artificiels»- tandis qu'on soumettait leur lobe pariétal soit à une fausse stimulation, soit à une vraie stimulation TDCS. Contrairement aux autres, ceux qui ont connu la stimulation TDCS ont réussi à apprendre les nouveaux «chiffres» rapidement et à long terme. «Même si notre but est d'aider les enfants quand ils sont confrontés à des difficultés avec les chiffres, nous voulions que les adultes apprennent un nouveau matériel [les "chiffres artificiels"] plutôt que de les tester avec un matériel qu'ils connaissent déjà», explique Cohen Kadosh à USA Today.
Le but de l'équipe scientifique de Cohen Kadosh est d'aider les 20% de la population qui a des problèmes avec les maths –on appelle ça dyscalculia. Attention, prévient le scientifique interviewé par Fox News, pas question que cette méthode-miracle serve aux parents, inquiets des résultats scolaires de leurs enfants. L'utilisation de la TDCS ne fait pas l'unanimité pour autant et certains estiment qu'il faut prendre cette expérience avec précaution. «Comme beaucoup de bonnes études scientifiques, ça suscite une pile de questions intéressantes, comme "Est-ce que ça va marcher sur les enfants?" ou "Est-ce que ce n'est pas dangereux pour les enfants?"», explique à USA Today Edwin M. Robertson, directeur associé du centre Berenson-Allen pour la Stimulation Cérébrale Non-Invasive au Centre médical de la diacre Beth Israel. Il confie également qu'il est «certainement possible que recevoir de [la TDCS] affecte la fonction cérébrale chez les enfants et cause donc soit des problèmes neurologiques, soit psychiatriques dans leur futur».
Le but de l'équipe scientifique de Cohen Kadosh est d'aider les 20% de la population qui a des problèmes avec les maths –on appelle ça dyscalculia. Attention, prévient le scientifique interviewé par Fox News, pas question que cette méthode-miracle serve aux parents, inquiets des résultats scolaires de leurs enfants. L'utilisation de la TDCS ne fait pas l'unanimité pour autant et certains estiment qu'il faut prendre cette expérience avec précaution. «Comme beaucoup de bonnes études scientifiques, ça suscite une pile de questions intéressantes, comme "Est-ce que ça va marcher sur les enfants?" ou "Est-ce que ce n'est pas dangereux pour les enfants?"», explique à USA Today Edwin M. Robertson, directeur associé du centre Berenson-Allen pour la Stimulation Cérébrale Non-Invasive au Centre médical de la diacre Beth Israel. Il confie également qu'il est «certainement possible que recevoir de [la TDCS] affecte la fonction cérébrale chez les enfants et cause donc soit des problèmes neurologiques, soit psychiatriques dans leur futur».