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Deuxième film marocain en compétition officielle, ce long métrage est signé du réalisateur Nour-Eddine Lakhmari.
Younès Bouab, Mohamed Majd, Zineb Samara, Sonia Okacha, Saïd Bey, Malika Hamaoui et Ouidad Elma sont les protagonistes de ce film produit en 2012.
Ce long métrage d’1h51 relate l’histoire d’Amine Bertale, alias «Zéro», un simple flic qui passe la majorité de son temps à recevoir les dépositions de plaignants ou à arpenter les rues de Casablanca avec Mimi, une jeune prostituée de 22 ans.
Il est en conflit perpétuel avec son père handicapé et son supérieur hiérarchique. Face à ce quotidien dégradant et insupportable, Zéro décide de tourner la page d’un passé hanté par la lâcheté, la peur et un complexe d’infériorité. Il part alors à la recherche d’une jeune fille de 15 ans, entamant ainsi sa croisade contre un monde dur, impitoyable, perverti par l’argent et le pouvoir.
En fin d’après-midi, les cinéphiles se retrouveront en ce même lieu pour apprécier le travail réalisé par les élèves des instituts et écoles de cinéma du Maroc, dans le cadre de la compétition courts métrages «Cinécoles».
Destiné à révéler les nouveaux talents du 7e art national, le Prix du court métrage «Cinécoles» est doté d’un montant de 300.000 dirhams. Cette compétition départagera 11 courts métrages présentés en compétition. Il s’agit de «Corps» de Yassine Benatia, «Glace au chocolat» (Soukaina Benasser et Abdellah Idbakass ), «Guichets fermés» (Zaynab Toubali), «Humanité mais pas assez» (Abdel Fattah Ait Tahabbassat), «Just another road movie» (Miriam Atif), «Kif ma darty wahla» (Nadir Younès et Dardir Achraf), «La leçon» (Ismail Oudghiri-Idrissi), «Le maillot» (Hajar Belkasmi), «Mejor…Une vie meilleure» (Tarik Leihemdi), «Mort d’un ange non baptisé» (Hajar Setta) et « Surprise» (Reda El Kounia et Anass Nessah).
Plus tard dans la soirée, le Festival rendra hommage à Jonathan Demme, réalisateur, producteur, scénariste et comédien révélé par le mythique producteur et découvreur de talents Roger Corman. C’est en 1986 que ce cinéaste américain accède au succès international avec le thriller «Dangereuse sous tous rapports». Mais le véritable tournant dans sa carrière arrivera en 1990 avec le long métrage à succès «Le silence des agneaux» qui remporte cinq Oscars dont celui du Meilleur réalisateur et du Meilleur acteur pour Anthony Hopkins. D’autres productions suivront avec autant de succès qui confirmeront le talent de ce cinéaste singulier.