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Cette édition permettra de rendre hommage à des artistes qui ont choisi l’Outar comme leur instrument de prédilection. Il s’agit en particulier de Ouhachem Bouâzama de Mellaâb, près de Rissani et Cheikh Aouissa, ainsi que du duo Kachbal et Zaroual qui a choisi l’Outar au cours des années 70 et 80.
Dans les sides events, les fidèles de cette manifestation patrimoniale, organisée en partenariat avec le ministère de la Culture et l’Université Hassan Ier, seront au rendez-vous avec une conférence initiée, le 13 octobre à la Faculté de droit, autour de «L’Outar comme instrument musical et expression artistique», avec la participation d’une pléiade de chercheurs en matière de patrimoine et l’animation du chercheur Mustapha Ben Soltana.
Pour la première fois dans l’histoire de cet art, le Festival présentera une symphonie musicale interprétée par des jeunes de moins de vingt ans, sous la direction du maestro Abderrahim Rabab et la symphonie de l’Atlas dirigée par le maestro Moha Habibi. Par ailleurs, le Festival sera une occasion pour exposer des œuvres d’art et des Outars anciens pour différents genres (Melhoun, Aïta, chanson amazighe, gnaoui, et musique hassanie).
L’objectif de cette manifestation, initiée avec le soutien du conseil régional Chaouia-Ouardigha, le conseil provincial et le conseil municipal, reste la mise en synergie de différents types de création, ayant parfois un seul tronc commun, à savoir l’Outar. Il s’agit également de préserver cet art, en tant que patrimoine authentique et de le doter de moyens nécessaires pour sa pérennité. Le Festival se veut, selon les organisateurs, une manière de fêter la mémoire collective d’un Maroc manifestement pluriel.