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Pendant que la police scientifique initiait ses investigations sur la scène du crime, une suspension provisoire de toute randonnée a été décidée pour des raisons sécuritaires. Justement, le lieu du crime en intrigue plus d’un. Que faisaient les deux victimes là ? Est-ce vraiment la scène du crime ? Ou a-t-il été commis ailleurs avant que leurs corps ne soient déplacés ? On est en droit de se poser quelques questions. Car à en croire un habitué des randonnées du Toubkal interrogé par ‘’Media24’’, les deux femmes scandinaves n’avaient rien à faire là, surtout que le lieu où leurs corps ont été retrouvés, n’est pas considéré comme une zone de bivouac. D’autant plus que si elles étaient accompagnées d’un guide, il ne leur aurait tout bonnement pas permis d’y passer la nuit. Au mieux, la zone est un lieu idéal pour marquer une légère pause dans l’ascension vers le mont.
Ce crime aussi atroce qu’inédit en ces lieux, fait craindre le pire aux habitants de la région. Vivant essentiellement de tourisme, ils redoutent l’impact que pourrait avoir cette terrible tragédie sur la réputation de la région et donc l’affluence touristique. Cette inquiétude devrait s’estomper. D’après les dernières nouvelles qui nous sont parvenues, les investigations entamées par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) en collaboration avec la Gendarmerie Royale et la Sûreté nationale, ont abouti à l’arrestation d’un suspect à plus de 70 km de la scène du crime, à Marrakech plus exactement. Il a été immédiatement placé en garde à vue. Parallèlement, les investigations ont également mené à l’identification de plusieurs autres individus, soupçonnés de complicité. A ce stade de l’enquête, rien ni personne n’a encore pu adosser un quelconque motif sexuel à ce crime. Même si cette piste paraît plausible. D’ailleurs, pour l’instant, le mobile du crime n’est toujours pas élucidé.