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Placé sous le thème « L’endocrinologie et la diabétologie en Afrique », cet événement scientifique regroupera près de 600 professionnels de la santé venus du Maroc, du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, d’Europe (Suisse, Belgique, France…) et d’Amérique du Nord (Canada). La SMEDIAN saisira également cette occasion pour tenir son 41e Congrès national.
Spécialistes des pathologies para-thyroïdiennes et hypophysaires, diabétologues, endocrinologues, nutritionnistes, mais aussi spécialistes des technologies connexes à la médecine se sont, donc, donné rendez-vous dans la ville ocre pour échanger et réfléchir ensemble sur les moyens d’accélérer la réflexion et renforcer davantage les moyens de combattre les maladies endocrinologiques, nutrives et le diabète
La thématique centrale « L’endocrinologie et la diabétologie en Afrique », n’est pas fortuite. Elle relève de l’urgence de s’unir pour l’efficacité face au ravage du diabète sur le continent. Face à ce fléau, une mobilisation mondiale s’impose d’urgence. La maladie est responsable de près de 10 % des décès, alertent des chercheurs et médecins. Les traitements sont trop chers pour la plupart des patients. « Les endocrinologues et diabétologues que nous sommes sont les premiers à voir les dégâts », souligne Dr. Hamdoun Lhassani, président de la SMEDIAN qui insiste sur « l’urgence d’une synergie pour plus d’efficacité » face à une situation alarmante.
En effet, la Fédération internationale du diabète (IDF) estime aujourd’hui à plus de 415 millions le nombre de personnes vivant avec le diabète dans le monde, dont plus de 77 % dans les pays à faible et à moyen revenu, pour un coût annuel estimé par IDF Diabetes Atlas à 673 milliards de dollars. D’ici 2040, on dénombrera 642 millions de malades, dont plus de 42 millions en Afrique. Le diabète est la cause de 5 millions de décès par an, soit une mort toutes les 6 secondes.
C’est aussi la première cause de cécité, mise sous dialyse ou amputation non traumatique, alors même que les maladies non transmissibles (MNT) sont déjà responsables de 69 % des décès dans le monde. En Afrique, le diabète est responsable de près de 10 % des décès.
Ce congrès scientifique de haute facture s’articulera autour de conférences à plusieurs niveaux. Les spécialistes marocains profiteront de l’occasion pour dresser l’état des lieux des problématiques de l’endocrinologie et de la diabétologie au Maroc et de l’action des sociétés savantes et structures comme la SMEDIAN qui saisira l’occasion pour tenir son 41e Congrès national.
Pour ce 2ème Congrès de la Société africaine d'endocrinologie métabolisme et Nutrition, il s’agira d’ouvrir la réflexion sur les avis et expériences concernant les nouvelles thérapeutiques du diabète, la médecine traditionnelle, l’éducation thérapeutique, la complication du diabète, les pathologies parathyroïdiennes, les pathologies hypophysaires ou encore les nouvelles technologies en endocrinologie. Autant de sujets, lesquels par la force du contexte actuel, sont sur la table des scientifiques, qui ne rêvent que de tordre le cou à cet épiphénomène qu’est le diabète.
Dans le même sens, les différentes modalités d’utilisation de toutes les « bonnes solutions » dans la prise en charge thérapeutique du diabète, ainsi que les moyens de prévention et de traitement des différentes complications de cette maladie seront au centre des travaux scientifiques de ce congrès.