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Lors de cette rencontre, les jeunes Sahraouis ont exprimé leur joie d’avoir regagné la mère patrie. Ils ont souligné que les médias ignorent la situation des centaines de détenus marocains à Tindouf. Par ailleurs, ils ont affirmé que les violations des droits humains sont flagrantes et que les souffrances des détenus sont indicibles. Pour ce qui est de leurs futures activités, ces jeunes ont précisé que leur objectifs est celui de faire connaître les souffrances des séquestrés dans les camps du Polisario. Ils ont affirmé, en outre, qu’ils vont créer une association avec pour objectis de médiatiser et d’expliquer aux jeunes générations l’importance et le bien-fondé du projet d’autonomie du Sahara. Ali Bouabid, délégué général de la FAB, a souligné par ailleurs l’importance de cette rencontre-débat. Il a constaté que le dialogue entre les jeunes du Mouvement Nouvel Horizon (MNH) et les jeunes Sahraouis devrait aboutir à une convergence des points de vue et permettre d’analyser la situation politique du Maroc loin des pressions partisanes et en toute liberté.
Pour Najib Fassi, membre du bureau du MNH, le conflit du Sahara devrait être résolu dans le cadre « d’encourager les regroupements et unions des Etats ». Par ailleurs, il a signalé que les jeunes devraient participer activement à la diplomatie parallèle pour confirmer leur présence dans le champ politique marocain. De son côté, Mohamed Abkari, membre du conseil des adhérents du MNH, a remarqué que, devant la situation calamiteuse des droits humains dans les camps du Polisario, les pressions exercées sur le Maroc par les indépendantistes de l’intérieur restent sans signification. Pour Mohamed Mehdi Ben Khouja, les jeunes devraient s’unir aujourd’hui pour construire un Maroc nouveau où la transition démocratique sera une réalité et non une utopie. De leur côté, les jeunes Sahraouis ayant rejoint le pays ont affirmé leur volonté d’adhérer au mouvement en vue de démocratiser davantage le pays et créer un changement au profit des jeunes générations. Sans oublier de faire un état des lieux de leur situation d’aujourd’hui, puisqu’ils sont toujours sans papiers et sans bourse qui leur permet de vivre avec dignité. « Nous n’avons bénéficié que de quelques dirhams accordés par les autorités locales », affirment-ils.