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Cette décision marocaine du 14 août n’était pas faite pour arranger les affaires des séparatistes en chef et pour cause. Le contrôle de ce point frontalier met fin au juteux trafic qu’ils contrôlaient, d’une part. D’autre part, les chefs du Polisario comptaient l’exploiter pour introduire des armes en vue de mener des opérations terroristes dans les provinces sahariennes du Royaume. Opérations qui devaient s’étendre par la suite à d’autres villes.
Réagissant à l’opération de ratissage de Kandahar décidée par le Maroc, en connivence avec la Mauritanie, et qui a lésé leurs intérêts égoïstes, les chefs du Polisario ont menacé par leurs agissements provocateurs le cessez-le feu du 6 septembre 1991 qui était le résultat de la conjugaison de plusieurs initiatives allant dans le sens de l'apaisement. Au Maghreb, le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie le 6 mai 1988, après 12 années de rupture, allait mettre fin aux dissensions autour du différend territorial.
Il faut cependant rappeler que les ponts n’ont jamais été coupés entre le Roi Hassan II et le président Chadli Ben djedid tout au long de la période 1979-1992. Ils n’ont cessé de multiplier des réunions bilatérales, outre celles s’inscrivant dans le cadre régional.
La dernière de ces réunions entre les deux chefs d’Etat et qui s’est déroulée à titre officiel s’est tenue en mai 1991 à Oran pour discuter des modalités visant à faire taire les armes entre le Maroc et le Polisario. L'implication de la plus haute autorité algérienne devait être une garantie essentielle pour le Royaume du respect de cet accord. Quatre mois après la réunion d'Oran, le cessez-le-feu est signé, couronnant ainsi un long processus de médiation initié en 1985 par l'ONU. Le 30 août 1988, le secrétaire général des Nations unies, le Péruvien Javier Pérez de Cuellar, soumettait aux deux parties des propositions de règlement du conflit.
Malgré des tensions ponctuelles et l’échec de Javier Perez de Cueller dans l’organisation du référendum, le cessez-le-feu a toujours été respecté par les deux parties. Même lorsque les milices du Polisario ont occupé les zones tampons situées à l'est du mur de sécurité. Zones que le Polisario continue d’occuper en les désignant pompeusement comme étant des «territoires libérés».