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Selon les scientifiques, les individus qui pouvaient digérer ces fruits alcoolisés auraient survécu plus facilement que les autres dans ce nouvel environnement, programmant par ailleurs cette habilité dans le code génétique de leur descendant.
Cette étude permettrait donc d’expliquer pourquoi aussi bien les chimpanzés que les gorilles et les hommes sont capables de digérer l’alcool alors que les orangs outangs, singes qui montent aux arbres, ne le peuvent pas.
Pour arriver à cette conclusion, le chimiste Steven Benner a « ressuscité » les enzymes métabolisant l’alcool de primates disparus. Il les a alors analysées avec son équipe pour comprendre comment elles avaient changé à travers les époques.
Les chercheurs se sont alors rendu compte que la plupart des ancêtres des primates ne pouvaient pas métaboliser l’alcool avant la branche menant aux gorilles, aux chimpanzés et aux êtres humains. La, nouvelle enzyme était alors près de 50 fois plus efficace pour digérer l’alcool que les précédentes