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Le négociateur palestinien Saëb Erekat a déclaré que ces conditions préalables avaient été transmises au "quartet" des médiateurs internationaux composé des Etats-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations unies.
"On a fait savoir au quartet qu'Israël doit accepter la solution à deux Etats et les accords signés, y compris ceux d'Annapolis, pour que puissent reprendre les négociations politiques", a déclaré Erekat en précisant que, si c'était le cas, Abbas accepterait de retourner immédiatement à la table des négociations.
De source diplomatique occidentale, on estime peu probable que ces conditions soient acceptées par le nouveau gouvernement israélien, dont le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a renié la semaine dernière les engagements pris par l'Etat juif à la conférence de paix d'Annapolis, en novembre 2007.
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président Abbas avaient alors promis à George Bush de tout faire pour aboutir à un accord sur les contours d'un futur Etat palestinien indépendant et viable avant son départ de la Maison blanche, qu'il a quittée le 20 janvier dernier.
Netanyahu, devenu Premier ministre à la suite d'élections provoquées par la démission d'Olmert, cerné par des scandales financiers, a pris soin jusqu'à présent d'éluder la question d'un règlement fondé sur la coexistence pacifique de deux Etats, Israël et la Palestine.
Cette position est susceptible de le conduire à un bras de fer avec la nouvelle administration américaine de Barack Obama, qui a repris à son compte le processus d'Annapolis et a redit qu'il œuvrerait "vigoureusement" à une solution à deux Etats fondés sur des compromis inévitables des deux parties.
Les Etats-Unis condamnent en outre, de longue date, les activités de colonisation juive en Cisjordanie et autour d’Al-Qods, que Netanyahu comme Lieberman disent n'avoir aucune intention de faire cesser.