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Etrangement, d’une manière incivique et on ne peut plus irresponsable, plusieurs centaines de ménages se sont débarrassés de leur «Btana» (peau de mouton) en la jetant aux abords des chaussées, ou tout simplement à proximité de leurs portes.
A quelques mètres du siège provisoire du tribunal de première instance, l’image est catastrophique ! Plusieurs dizaines de peaux sont toujours entassées sur le trottoir avec toute l’insalubrité et la puanteur que cela génère.
«C’est une honte ! On dirait qu’une mouche d’irresponsabilité et d’insalubrité a piqué plusieurs milliers de citoyens à Essaouira à l’occasion de l’Aïd. C’est un comportement répréhensible car cela risque de devenir une coutume à l’occasion de chaque Aïd. Où sont les responsables ? Ils doivent venir voir ça ! Il ne manquait vraiment que les «Btanas» pour pourrir encore plus la vie des Souiris qui souffrent de la crise des déchets ménagers depuis plusieurs mois !», s’est indigné un citoyen.
La veille de l’Aïd, plusieurs milliers de sacs en plastique ont été distribués, au hasard malheureusement, à fin de mieux gérer la collecte des déchets multipliés par trois à cette occasion. Ces sacs n’ont été utilisés par les bénéficiaires que dans le strict minimum!
«Certes, un effort louable a été déployé par les services compétents en vue de mieux maîtriser l’augmentation des déchets ménagers, mais le comportement des citoyens n’a pas profité à cette volonté qui a buté contre de nouvelles pratiques étranges et étrangères à la ville», a déclaré un habitant du quartier Azlef.
Outre l’abandon de ces peaux un peu partout, les jeunes grilleurs de têtes et pattes de moutons ont aussi accentué l’insalubrité et l’anarchie.
Branchage calciné et grosses pierres ont été abandonnés sur les lieux occupés le jour de l’Aïd au cœur des quartiers.
«On dirait que les gens ont tendance à se permettre toutes les pratiques inciviques à l’occasion de cette fête visiblement déviée de ses fins religieuses et sociales. Nous sommes actuellement devant un sérieux problème écologique et sanitaire à résoudre de toute urgence. Les peaux de moutons abandonnées menacent la santé des citoyens et doivent impérativement être évacuées vers la décharge publique», a protesté un habitant du quartier Rawnack.