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« L’exposition photographique nous introduit dans la vie des protagonistes de la crise qui frappe le Sahel depuis des années. Ce sont des vies secouées à cause de la sécheresse dans la région ces dernières années, elle se sont aggravées vu la situation instable au Mali », explique-t-on.
Les regards de ces 29 photos montrent la simplicité de ces gens et la beauté de leur paysage, mais aussi la dureté de ses habitants. Des regards qui reflètent les raisons pour lesquelles une personne commence le chemin long de l’immigration. Des regards pris par l’objectif d’un photographe qui, doucement et en silence, presque sur la pointe des pieds, révèle la fatigue et la souffrance des gens les plus oubliés parmi les oubliés.
Ignacio Sierra Fernández s’occupe actuellement de la caméra et du montage de la télévision espagnole TVE au Maroc. Il a commencé sa carrière professionnelle en tant qu’opérateur de la caméra dans les années 2000 au campement de Gibraltar, où a eu lieu son premier contact avec le phénomène de l’immigration africaine en filmant les avalanches des barques d’immigrés clandestins à Tarifa. Durant tout ce temps, il a concilié son travail en tant qu’opérateur de caméra avec une de ses grandes passions, la photographie.
L’exposition est organisée en collaboration avec un partenaire humanitaire et restera ouverte jusqu’au 3 juin 2013 à l’Institut Cervantès de Rabat. Elle aura lieu prochainement à Casablanca et Fès.