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Les Etats membres qui ont participé à cette rencontre de haut niveau ont adopté une Déclaration politique sur l'élimination du sida, qui comprend un ensemble d'objectifs spécifiques, assortis d'échéances pour éradiquer l'épidémie dans le cadre des objectifs de développement durable.
L’adoption de cette déclaration constitue un soutien de poids dans la lutte contre l'épidémie du sida. Elle vient renforcer les progrès remarquables déjà accomplis dans la riposte au VIH depuis la dernière réunion de l'Assemblée générale des Nations unies sur le VIH et le sida en 2011.
Pour le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, il ne fait aucun doute que « nous avons fait d'énormes progrès. Depuis 2000, le nombre total de personnes recevant un traitement antirétroviral a doublé tous les trois à quatre ans, grâce à des médicaments moins chers, une concurrence accrue et de nouveaux financements. Aujourd'hui, plus de 17 millions de personnes sont traitées, ce qui sauve des millions de vies et des milliards de dollars », a-t-il déclaré lors de cette réunion.
Pour rappel, dans son dernier rapport intitulé « Actualité du sida dans le monde en 2016 », le Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) a estimé à 17 millions le nombre de personnes ayant accès aux médicaments antirétroviraux vitaux, soit 2 millions de plus sur une période de 12 mois.
Selon ce rapport, présenté récemment à Nairobi, au Kenya, l’extraordinaire progression du traitement antirétroviral depuis 2010 dans un grand nombre de pays parmi les plus touchés dans le monde a permis de réduire le nombre de décès dus au sida de 1,5 million en 2010 à 1,1 million en 2015.
D’après cette étude, « la couverture mondiale du traitement antirétroviral atteignait 46% fin 2015 ». Tandis que « les gains ont été les plus importants dans la région la plus touchée du monde, à savoir l'Afrique australe et orientale, où la couverture est passée de 24% en 2010 à 54 % en 2015, atteignant un total de 10,3 millions de personnes ».
Dans le registre des progrès accomplis contre l’épidémie, l’ONUSIDA indique que les nouvelles infections à VIH chez les enfants et les décès liés au sida ont considérablement baissé et qu’il y a également eu des progrès dans la réduction des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
Pour autant, rien n’est encore gagné. L’ONUSIDA rappelle que le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes est resté presque stable depuis 2010 et trop de gens sont laissés de côté, y compris les jeunes femmes et les jeunes filles et des groupes spécifiques de personnes. C’est le cas notamment « des travailleurs du sexe, des prisonniers, homosexuels et des autres hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, celles transgenres et des personnes qui consomment des drogues injectables ».
Soulignons que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres, des personnes traitées vivant avec le sida, des représentants de la société civile et du secteur privé, des scientifiques et des chercheurs ont pris part à cette Assemblée.