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Pendant ce temps, l’hécatombe se poursuit sur nos routes. Le bras de fer entre le ministère et les professionnels aussi. D’accident en accident, de drame en drame et de communiqué en déclaration, la réalité n’est pas faite pour changer. La situation empire et le nombre d’accidents, de morts et de blessés augmente en ce deuxième anniversaire du Code de la route qui a fait couler beaucoup d’encre et coûté cher à l’Etat. Ni les radars ni les mesures contenues dans ledit Code n’ont pu arrêter cette guerre des routes qui continue à faire des victimes. Le ministère a annoncé l’installation de commissions de contrôle à tous les niveaux pour faire face aux nombreuses irrégularités qui entachent le secteur. Etat des véhicules, surcharge, excès de vitesse et arrêt non réglementaire sont, entre autres, les dysfonctionnements que Rabbah prétendait combattre avec ces fameuses commissions qui n’ont eu aucun effet sur l’état des lieux, car le nombre d’accidents ne fait qu’enfler. Dans la plupart des gares routières du pays, c’est l’anarchie totale. Aucun respect du nombre de voyageurs à transporter, ni des normes techniques requises pour un véhicule. Il en va de même pour les contrôles de la vitesse sur les routes ou à la sortie des gares routières.
Après l’annonce de l’installation de ces commissions et de ces mesures draconiennes, on a fait vite d’oublier. Et le ministre s’est consacré à la propagande du parti de la lampe dans les régions alors que la route continuait à tuer. Il faut dire que le gouvernement Benkirane excelle dans les discours creux et les promesses sans lendemain.