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En Côte d'Ivoire, pays francophone où le ballon rond rassemble une population divisée par des années de crise politique, ce sport très américain gagne petit à petit des adeptes.
Lancé en 1998 par des étudiants en éducation physique, le baseball ivoirien a connu en 2009 dans la capitale économique son premier championnat national, où s'affrontaient quatre équipes.
Cinq formations - presque toutes d'Abidjan - sont annoncées pour l'édition 2010 prévue fin juin.
Deux fois par semaine, des dizaines d'adolescents quittent leurs quartiers populaires pour s'entraîner à l'Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), situé à Marcory, un autre quartier de la ville.
Munis de vétustes battes, de casques et de gants rapiécés, ces gamins de 10 à 15 ans s'adonnent à leur passion.
Sous un soleil de plomb, la joyeuse bande qui court pieds nus sur le terrain au gazon irrégulier partage la même histoire.
Tous sont venus à ce sport par le "bouche-à-oreille" entre copains, au quartier ou à l'école.
"En 2006, un ami est venu à la maison pour me parler de baseball. Je m'y suis mis, j'ai été conquis et j'ai réussi à mon tour à +capter+ quelques camarades", explique à l'AFP Florentin Azonnon, 11 ans, casquette vissée sur la tête.
Surnommé "Mosquito" en raison de sa frêle allure, Yannick Bredou, 12 ans, nourrit un rêve: "Devenir une star de la Ligue professionnelle nord-américaine de baseball (MLB)".
Il a participé en 2008 au premier championnat d'Afrique de la Little League (pour les moins de 12 ans) au Burkina Faso, remporté par la Côte d'Ivoire.
Le pays a également été vainqueur en 2009.
Certains évoquent les railleries que leur attire leur sport au pays du foot-roi.