-
Hassan Nasrallah tué par une frappe israélienne
-
Le Hezbollah libanais, puissante formation armée au rôle régional
-
Au moins 9 morts et 48 disparus dans le naufrage d'un bateau de migrants au large des Canaries
-
Ouragan Hélène. Inondations massives et une quarantaine de victimes aux Etats-Unis
-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
Les manifestants ont marché "sans heurts ni incidents majeurs", a précisé la police de Baltimore, qui a toutefois procédé à 18 arrestations. Celles "de 16 adultes pendant la journée", ainsi que "de deux mineurs", a ajouté le chef de la police Anthony Batts lors d'un point presse.
Au moment de l'entrée en vigueur du couvre-feu auquel la ville est soumise, seules quelques dizaines de personnes occupaient encore le centre de Baltimore..
Plusieurs centaines de manifestants se sont également rassemblés à New York pour demander justice après la mort à Baltimore de Freddie Gray, un Noir de 25 ans dans des circonstances encore inexpliquées.
Il est décédé le 19 avril des suites d'une fracture des vertèbres cervicales, une semaine après son interpellation par la police, réveillant des tensions raciales latentes suite à une série de bavures policières visant la communauté noire américaine.
Les New-Yorkais ont commencé à se réunir à partir de 18H00 locales à Union Square, dans le sud de Manhattan, suite à un appel lancé sur la page "NYC se bouge et soutient Baltimore" sur Facebook.
Une manifestation qui a rassemblé jusqu'à 1.000 personnes, pour la plupart des jeunes, a fini sa marche devant la Maison Blanche à Washington, en scandant "ces policiers racistes doivent partir", a constaté l'AFP. Une petite manifestation s'est également tenue à Boston, dans le nord-est, selon des médias américains.
Plusieurs enquêtes, internes ou indépendantes, ont été ouvertes pour déterminer les conditions dans lesquelles Freddie Gray a été blessé aux vertèbres cervicales et ce qui a causé sa mort, mais de nombreux habitants de Baltimore, et plus largement aux Etats-Unis, estiment qu'il ne s'agit que du dernier exemple en date des brutalités policières auxquelles ils sont régulièrement confrontés.
Des violences sporadiques avaient émaillé la nuit de mardi à mercredi, lorsque trente-cinq personnes ont été arrêtées à la suite de heurts après le couvre-feu, qui doit durer une semaine à Baltimore.
Mais rien de comparable aux émeutes qui ont secoué la ville lundi, juste après la cérémonie d'hommage à Freddie Gray, pendant lesquelles des bandes de jeunes ont en particulier incendié bâtiments et voitures, saccagé des magasins. Une vingtaine de policiers avaient été blessés.
Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, a admis mardi que les violences qui ont enflammé la ville de 620.000 âmes étaient révélatrices d'une fracture latente entre la jeunesse noire et la police.
Plusieurs faits divers ces derniers mois, où des Noirs non armés ont été tués par des policiers blancs, avaient provoqué des manifestations qui ont parfois viré aux émeutes, notamment à Ferguson (centre).