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Membres du gouvernement à leur tête Abdelouahed Radi, Jamal Ghmani, Nezha Skalli, Nizar Baraka, Saâd Alami, de partis politiques dont Fathallah Oualalou, Mustapha Mansouri, Abdelilah Benkirane, d’organisations des droits de l’Homme, d’associations professionnelles, de syndicats ou de simples citoyens ont clamé haut et fort leur solidarité avec le peuple palestinien et demandé l’arrêt immédiat de l’agression sioniste. « C’est un message adressé à la conscience internationale et aux Nations unies en vue de déployer tous les efforts visant à arrêter ces attaques inhumaines », a souligné dans ce cadre le premier secrétaire de l’USFP, Abdelouahed Radi.
Abondant dans le même sens, Jamal Ghmani, membre du Bureau politique de l’USFP, considère que «cette marche est un message fort du peuple marocain pour l’arrêt des agressions sur les Palestiniens de Gaza ». Les slogans différaient d’un groupe à l’autre et les banderoles brandies étaient unanimes à condamner la barbarie israélienne, l’intransigeance américaine et la lâcheté arabe.
L’expression du soutien a pris toutes les formes, du fameux soulier lancé sur Bush à l’enfant drapé d’un drapeau palestinien pour représenter une dépouille palestinienne. Cependant, c’est lorsque les participants, dont une bonne partie d’officiels, ont piétiné le drapeau israélien, que cette expression de colère a atteint son apogée. Une manière de dire toute leur indignation, de condamner la barbarie israélienne et d’exprimer toute leur tristesse contre le silence de la communauté internationale face à un carnage qui, chaque jour que Dieu fait, apporte son lot de nouvelles victimes. « C’est une condamnation d’un comportement qui est inadmissible aujourd’hui de la part d’Israël, et c’est une manière aussi de soutenir les Palestiniens dans leur lutte contre Israël », a souligné de son côté, Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances.
Durant donc près de trois heures, ce sont toutes les composantes de la société marocaine qui ont marché aux côtés des Palestiniens. Hommes, femmes et enfants ont exprimé leur ressentiment face à une injustice qui n’est pas prête de prendre fin, particulièrement après l’invasion terrestre d’Israël sur Gaza. « C’est très important pour les gens de s’exprimer et de manifester, concernant plusieurs faits dont certains sont déjà passés, notamment l’histoire de Bush, la position de l’Egypte ou encore la question du Hezbollab. Mais ce qui nous interpelle ici en tant qu’organisation des droits de l’Homme, c’est la manière avec laquelle on vénère la mort, alors que l’essentiel c’est de faire l’apologie du droit à la vie et de le défendre», a indiqué de son côté Amina Bouayache, présidente de l’Association des droits de l’Homme.